Villefranche-de-Panat : la base de loisirs sortira bientôt de terre

  • Avant de construire, il faut d’abord creuser, c’est la base !
    Avant de construire, il faut d’abord creuser, c’est la base ! Repro CPA
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Centre Presse Aveyron

Si les souvenirs se ramassent à la pelle, selon Prévert, il n’y a pas qu’eux… Sûrement pas ! Car à la plage du Mayrac, ces jours derniers, des pelles, aux bras longs, viennent d’entrer en action et brassent des gravats et des tonnes de terre à tout va. Le maire, Marcel Boudes, avait promis que la base de loisirs serait opérationnelle avant l’été. On en prend le chemin. Rappelons qu’avant ses fouilles profondes et méticuleuses, deux containers un peu misérables abritaient la société B & aba Sport Nature, gestionnaire des lieux. L’un servait de bureau d’accueil et l’autre au stockage du matériel, vélos, canoës, rames, gilets, combinaisons… Cette société propose la location de paddles, méga-paddles, canoës, pédalos, VTT électriques et VTC. Elle sera donc relogée dans une base neuve et panoramique, si elle le souhaite, une nouvelle convention restant à signer. Le plan de financement de cette base de loisirs se décompose ainsi : Feader 20 %, Région 30 %, Département 20 %, et Commune : autofinancement ou emprunt 30 %. Les principales entreprises retenues pour ces travaux sont, pour le gros œuvre, la SARL Pierre Aldebert (71 775 € TTC) de Druelle, pour la charpente et la couverture la SARL Singlard (34 834 € TTC), de Sébazac, et pour les menuiseries extérieures l’EURL Centre Alu 12 (14 037 € TTC), de Pont-de-Salars. Pour un montant du marché s’élevant à 120 647 € TTC. "Ce sera une terrasse panoramique de 92 m2, expliquait Marcel Boudes, dotée d’un bâtiment d’accueil. En dessous, au niveau de la plage, un grand local pour le stockage du matériel. Nous espérons que le gestionnaire actuel continuera l’exploitation." La base aura donc belle allure ! Même si certains déplorent, comme ce Panatois rencontré sur le chantier, très remonté, mais qui souhaite hélas rester anonyme : "On détruit une moitié de la plage, déjà petite. C’est n’importe quoi ! Il fallait la faire ailleurs. Il y a de la place". Admettons !

Le lieu, fraîchement retourné, est interdit au public. Et aux nageurs, même costauds, vu le fond de l’air et de l’eau !

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