Entraygues-sur-Truyère : un festival qui fait son cirque à la confluence

La grande confluence. Tel est le nom de ce festival dont la première édition verra le jour cet été, au pied du château, entre Lot et Truyère. Un cadre naturel vertigineux à la hauteur de l’événement préparé par la résidence d’artistes de l’Essieu du Batut à Murols. "Sur ce territoire où il n’y a pas de lieux de diffusion adaptés au spectacle vivant, nous avons choisi de présenter des œuvres de cirque de création dont les dispositifs s’adaptent à des lieux non dédiés", explique Christine Morquin, présidente de la résidence d’artistes. Et les petits ruisseaux font les grandes rivières à Entraygues. Car à l’origine ce projet d’envergure aujourd’hui porté par de nombreux partenaires, n’avait pas la prétention d’un aussi large dessein. Comme l’indique Bernard Boursinhac, maire : "On n’était pas parti dans un projet aussi ambitieux mais le site le mérite ". La résidence d’artistes a su aussi faire entendre sa voix pour faire rimer compétence avec confluence… " Je suis fière de cette journée qui va amener à voir des choses différentes sur ce territoire, je suis émue", dit en ce sens Sylvie Lacan, en charge de la culture à la communauté de communes. Établit en 2011, l’Essieu du Batut, a depuis, " tissé des liens " et senti "une écoute, un élan quand la Drac et l’intercommunalité sont venus à notre rencontre en juillet dernier ", relate Christine Morquin.

En dévoilant le programme (lire ci-dessous), elle a aussi fait rimer exigence et danse avec confluence… " L’objectif est d’amener sur ce territoire, cette intercommunalité de cœur, des propositions artistiques exigeantes et de proximité avec le public. J’ai envie de faire partager et de faire connaître ces spectacles qui ont déjà une vie. " "La grande confluence" rime enfin avec impatience tant l’aventure humaine et la quête artistique s’annoncent pleines de promesses et de belles rencontres. "C’est une énergie qui circule, on espère aussi du mouvement avec les habitants lors des spectacles et des moments d’échanges", conclut non pas la Dame du lac mais des rivières, Christine Morquin.

Cela se concrétise depuis octobre à l’Essieu du Batut par un atelier de danse intergénérationnel, "La petite confluence" avec le chorégraphe Jean-Christophe Bleton. Et pour ce pont entre les êtres et les spectacles vivants, il ne reste plus qu’à l’esprit du partage de faire son numéro.