Pruines. Théâtre : "Une vie de maux passants" a passionné ses spectateurs

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  • Place au théâtre, à l’humour, à la dérision, pour conter les aléas d’une vie, de la naissance à trépas.
    Place au théâtre, à l’humour, à la dérision, pour conter les aléas d’une vie, de la naissance à trépas.
  • "Bonheur" de la vie de couple
    "Bonheur" de la vie de couple
  • Manque d'épreuves lors du voyage de noces
    Manque d'épreuves lors du voyage de noces
  • Refus de voir la photo du beau bébé
    Refus de voir la photo du beau bébé
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CORRESPONDANT

Le 9 février après-midi, c’est avec plaisir que des chaises ont été rajoutées dans la salle socio-culturelle de Ptuines pour accueillir tous les amateurs de théâtre venus, à l’invitation de Mouret-Pruines Patrimoine et Cultures, voir la pièce Une vie de maux passants, spectacle conçu et interprété par Les Caussignols de Villeneuve et mis en scène par Philippe Juveneton.

Après le mot d’accueil de Jacky Mazars, président des Amis de Pruines, place au théâtre, à l’humour, à la dérision, pour conter les aléas d’une vie, de la naissance à trépas.

De la rencontre caricature d’amour, "Elle est pas terrible, mais elle est à ma taille", au mariage et au voyage de noces qui est loin de correspondre aux épreuves promises par l’agence de voyages.

De la grossesse à l’accouchement "Il est né le divin enfant" et à l’incompréhension de celle qui ne veut pas voir la photo du "si beau bébé" malgré toute la pression qui est faite sur elle. Les pleurs de l’enfant et ses demandes qui ne correspondent pas aux codes "On ne mange pas au lit, on mange à table, c’est tout". Ce n’est pas mieux quand arrive l’adolescence. Quant aux repas de famille, "Tout le monde se retrouve, le vrai bonheur, quoi !" ils virent à la catastrophe. Il y a, bien sûr, le démon de midi qui se pointe, mais "Les démons ne durent qu’un temps " et les dernières années arrivent avec les platitudes de la vie de couple, la violence de relations familiales, les moments de dépression avant le temps de la sagesse, le décès et les obsèques à l’image de la chanson de Georges Brassens Les funérailles d’antan. Un spectacle revigorant, d’excellents acteurs avec un clin d’œil à la toute jeune Anouk qui, avec grande grâce, a tenu son rôle.

La mise en scène de Philippe Juveneton est remarquable, mettant en valeur toute la force réaliste et comique du texte.

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