Decazeville. François Marty : pas de belles paroles mais des actes

  • François Marty et quelques-uns de ses colistiers devant leur permanence au 113 rue Cayrade.
    François Marty et quelques-uns de ses colistiers devant leur permanence au 113 rue Cayrade. MCB
  • Le sourire est de mise pour l’équipe du cinéma La Strada, ici le directeur Arnaud Segond avec le responsable de l’accueil William Vilas (de g. à dr.), qui voit s’envoler les courbes de fréquentation.
    Le sourire est de mise pour l’équipe du cinéma La Strada, ici le directeur Arnaud Segond avec le responsable de l’accueil William Vilas (de g. à dr.), qui voit s’envoler les courbes de fréquentation.
Publié le
Daniel Montarry

C’est en présence d’une équipe soudée que François Marty a dressé le bilan de sa mandature.

C’est un homme profondément amoureux de sa ville qui va se présenter à nouveau devant ses électeurs, le 15 mars prochain.

Mais, plus que de belles paroles, ce sont des actes, ceux qu’il additionne depuis six ans, que François Marty porte à la connaissance des habitants afin qu’ils puissent juger sur des faits. C’est en présence d’une équipe soudée, qu’il a su fédérer, de colistiers (en majorité des conseillers municipaux sortants), très au fait des dossiers, qui poussent derrière leur maire, avec les mêmes valeurs, que François Marty a dressé le bilan de sa mandature.

Écoute de la population

Mais avant de se lancer dans cet inventaire, la première pensée du maire sortant est pour les 400 familles de la SAM, toujours dans l’attente d’une solution pérenne pour leur entreprise, à qui il a renouvelé son soutien plein et entier.

Une écoute des personnes dont il a toujours fait preuve avec le souci permanent d’apporter des réponses rapides à leurs doléances. "Ce que je veux, c’est servir le plus grand nombre, sans clientélisme ni démagogie, ne pas faire de promesses non tenues et informer régulièrement la population de nos actions". Et surtout, durant cette campagne électorale, François Marty ne souhaite pas "rentrer dans la polémique qui divise alors qu’il faut rassembler, surtout dans un territoire qui a perdu autant d’emplois".

L’attractivité, l’économie, l’emploi, les jeunes constituent d’ailleurs son principal cheval de bataille tout en améliorant le cadre de vie d’une population âgée, relativement craintive, par le renforcement de la police municipale.

Gestion rigoureuse

Avec une moyenne de 7 millions d’euros de fonctionnement pour 2 millions d’euros d’investissement par an, le maire est arrivé à faire baisser la dette de la ville de 8,4 millions, en 2014, à 6,4 millions, en 2019, et ce, malgré les 11 millions d’euros investis en 6 ans dans des travaux. Si la taxe d’habitation n’a pas été augmentée, la taxe foncière a, elle, même baissé de 3,6 %. Et tout ça "malgré une baisse de dotation de l’état de 2 millions d’euros sur la mandature", précise François Marty. Autant dire que la gestion a été rigoureuse avec notamment des services de la mairie réorganisés tout en améliorant les conditions du personnel. C’est également avec la même recette que la gestion du CCAS a été remise sur les rails. Quand à la maison de retraite pour laquelle il manquait 1 million d’euros de subvention quand François Marty a pris son poste, elle a pu être menée à bien. De gros travaux ont été réalisés dans les écoles (rénovation, sécurisation, isolation, toitures). La piscine a été entièrement rénovée pour un peu plus d’un million d’euros et les trois gymnases de la ville ont eux aussi subi un lifting. Decazeville a également obtenu un label national en tant que ville attractive et sportive. Un permis citoyen a été créé pour les jeunes qui, en échange de travaux au bénéfice de la commune, obtiennent une aide financière pour passer le permis de conduire. La municipalité a soutenu le développement de STS, la venue de McDo, créatrice d’emplois, a signé des accords avec la Snam, concernant le projet Phœnix, accompagne les PME-PMI et a aménagé des zones commerciales. La reconnaissance de Decazeville comme Zone de revitalisation rurale (Zer) a favorisé l’implantation de professions libérales, dont des médecins, et le dossier de la commune a été retenu parmi 400 candidatures pour abriter un service des finances publiques décentralisé. Le premier travail de François Marty, en 2014, fut de porter le dossier de revitalisation du centre-ville Ainsi Decazeville fut retenue parmi 300 candidats. Ainsi, "le noyau central, Cayrade,- Lassalle – Miramont, revit avec notamment la création d’espaces attrayants. Beaucoup de rues ont été refaites et le fleurissement a été amélioré." François Marty affirme aussi que le différentiel entre fermetures et ouvertures de commerces est positif. Autre investissement en cours, celui d’une résidence pour aînés à Bellevue composées de logements modernes et spacieux, ce qui met en lumière aussi la politique sociale très dynamique de la ville. L’environnement n’est pas oublié avec le remplacement des éclairages publics par des ampoules Led, réglé, quartier par quartier, par des horloges d’astronomie qui permettent des économies tandis que le réseau de chaleur limite énormément les gaz à effets de serre. Le patrimoine, la culture n’ont pas été oubliés ni les animations et les événements dont le Salon du tatouage et surtout le festival de Street art qui a permis à Decazeville de rayonner dans le monde entier. Cette liste d’actions, non exhaustive, est annonciatrice d’un programme qui en sera certainement la poursuite et l’accentuation. " Si cette façon dont on a managé la ville pendant 6 ans convient aux habitants…". Réponse dans les urnes les 15 et 22 mars prochain.

Voir les commentaires
L'immobilier à Decazeville

127000 €

2 Km Centre-ville, Maison T6 avec garage, terrasse, cave et terrain clos de[...]

Toutes les annonces immobilières de Decazeville
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?