Rodez. Front uni de l’Aveyron pour le Salon international de Paris

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  • L’Aveyron avance groupé au Salon de l’Agriculture.
    L’Aveyron avance groupé au Salon de l’Agriculture. Centre Presse - Philippe Routhe
Publié le
Philippe Henry

Autour du conseil départemental de l’Aveyron et de la Chambre d’agriculture, les filières sont mobilisées pour être présentes du 22 février au 1er mars à l’un des salons les plus populaires du pays.
 

Pour un département comme l’Aveyron, le Salon international de l’agriculture, ce n’est pas une paille. Parmi les salons les plus fréquentés de Paris, avec près de 700 000 visiteurs l’année dernière, il offre une exposition médiatique telle que l’Aveyron et ses filières agricoles ont tout intérêt à en profiter. Petit tour d’horizon de la présence aveyronnaise à Paris.

L’agriculture vous tend les bras

C’est le thème de cette 57e édition du Salon de l’Agriculture. Un thème qui a deux cibles : les consommateurs d’une part, face à l’agribashing qui fatigue les agriculteurs. c’est une manière de dire que ce salon est bel et bien l’occasion d’échanger avec les agriculteurs. Dans ce domaine, Éric Lagarde, responsable de la filière agneau de l’Aveyron, habitué des salons, a repéré deux choses : la méconnaissance de plus en plus importante autour des animaux, mais aussi, les questions des plus en pertinentes des consommateurs. "C’est le salon qui a le plus de sens pour les consommateurs ", assène le vice-président du conseil départemental en charge de l’agriculture, Jean-Claude Anglars. L’autre cible, ce sont ceux qui souhaiteraient s’engager en agriculture. Les jeunes agriculteurs seront bien évidemment présents sur ce terrain-là. Histoire de garder le leadership en la matière, avec plus de 150 installations aidées l’an passé.

Dans le hall de l’élevage….

Si, d’un point de vue stratégique, le département de l’Aveyron sait la chance qu’il a de voir son stand être érigé dans ce hall de l’élevage qui demeure le plus fréquenté du salon, il est en effet une des rares à avoir cette chance, il y voit aussi une cohérence. "Nous sommes une terre d’élevage et c’est aussi une manière de ne pas banaliser la chose. 38 % de la production agricole en Occitanie provient de l’élevage. Devant la viticulture ", souligne Jacques Molières le président de la chambre d’agriculture. Qui met également en avant la nécessité de préserver "une identité".

… Et dans le hall des Régions

Le département sera également fortement représenté dans le hall 3 dédié aux régions. Sept entreprises seront en effet présentes avec notamment les salaisons Linards, Fontalbat Mazars, Roquefort Carles, Aubrac aligot, la Brasserie de l’Aveyron, La fée gourmande et Miquel. À noter la présence dans le hall 6 dédié aux équipements de "Benoît l’artisan coutellerie".

Le 26 février, journée phare

La journée de l’Aveyron, comme c’est le cas depuis ces dernières éditions, aura lieu le mercredi 26 février. Ce jour-là, c’est un peu l’Aveyron des décideurs qui se retrouve à Paris. De la préfète aux présidents de chambres consulaires en passant par les élus, le président du conseil départemental Jean-François Galliard en tête, ainsi que les députés et sénateurs, tous se retrouveront autour d’un déjeuner avant d’assister au concours de race Aubrac, de se rendre au Coram (Collectif des races de massifs) et rencontrer les exposants aveyronnais autour d’un buffet.

Un jour, une filière

Le Département et la chambre d’agriculture sont revenus à un concept qui leur tenait à cœur : présenter chaque jour une de ses filières qui font la richesse de l’agriculture aveyronnaise. "Une agriculture qui puise sa force dans la diversité" martèle Jacques Molières. Ainsi, Roquefort, Bœuf fermier Aubrac, laguiole, Pérail, Agneau fermier des pays d’Oc, Agneau laiton régal, Veau d’Aveyron et du Ségala, Bleu des Causses et toute la filière viticole aveyronnaise feront l’objet de mise en lumière sur le stand de l’Aveyron.

Une recette de "chefs" qui marche

Qui dit production agricole dit gastronomie. Gastronomie qui, au passage, est un des atouts de l’Aveyron aux yeux des touristes. Et quoi de mieux que de cuisiner sur place ces produits. Ainsi cinq chefs aveyronnais (Benjamin Bergès, Michel Santos, François Arnaud, Cédric Gaston et Nicolas Geniez) seront régulièrement au piano.

Les concours

C’est un des temps forts de ce salon de l’agriculture. Les concours. Dès samedi, plusieurs produits aveyronnais seront sans nul doute primés dans le concours général agricole. Dans le hall de l’élevage, le ring accueillera toute la semaine de multiples concours d’animaux. Celui de la race Aubrac aura lieu mercredi. Reste que les Aveyronnais trusteront les concours. Outre celui de la race Aubrac, ils seront en lice dans les concours limousin, blonde d’Aquitaine, charolais, simmental, prim’holstein et brune des Alpes, pour ce qui est des bovins, et dans les concours lacaune en ovins viande et ovins lait. Le Salon agricole, c’est aussi la finale nationale des Ovinpiades des jeunes bergers, avec deux Aveyronnais qualifiés : Maëliss Mérican du lycée La Roque d’Onet-le-Château et Jérémy Landes du lycée la Cazotte à Saint-Affrique.

Le poids de l'agriculture

Quelques chiffres qui expliquent la raison pour laquelle l’Aveyron ne peut passer à côté du Salon de l’Agriculture. Le département compte 8 800 exploitations et plus de 10 500 chefs d’exploitation, deuxième département de France en termes de nombre d’exploitations et premier en termes d’installations. Au niveau régional, si l’activité agricole représente s’élève à 22 %, " un quart de cette activité se passe en Aveyron", rappelle Jacques Molières. Sur l’emploi agricole, la part est de 10 % en Aveyron quand elle est de 2, 6 % sur le plan national et 4, 5 % en Occitanie.

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