Les collectivités sauvent le centre de sauvegarde

  • Jean-Claude Austruy ne crie pas victoire malgré la nouvelle.
    Jean-Claude Austruy ne crie pas victoire malgré la nouvelle. E. T.
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JDM

Face aux difficultés de fonctionnement du centre régional de sauvegarde de la faune sauvage caussenarde, les collectivités locale du territoire valident un accompagnement de 38 000 € pour 2020.

Le Centre de sauvegarde de la faune sauvage est sauvé ! Du moins, provisoirement. Après plusieurs mois de doutes entourant son avenir, le CRSFSC a reçu, jeudi soir, un courrier du Parc naturel régional l’assurant du soutien des collectivités locales pour l’année 2020.

Dans l’optique de l’assemblée générale extraordinaire du centre ce samedi 22 février (lire par ailleurs), les collectivités lui font part d’un accompagnement à hauteur de 38 000 €.

Compte tenu de son action "essentielle pour le territoire", précise le courrier, mais aussi de "la très forte mobilisation des bénévoles de l’association et à l’implication de ses salariés ", les élus ont souhaité réaffirmer "leur volonté de soutenir vos actions et de renforcer leur partenariat ".

Dans le détail, la commune de Millau apportera une aide financière d’un montant de 10 000 €.

La communauté de communes Millau grands causses (4 000 €), celle du Saint-Affricain/Roquefort/Sept vallons (4 000 €), le Département (10 000 €) et la Région (10 000 €) mettent aussi la main à la poche. "Un projet de convention vous sera proposé dans le courant de l’année 2020, portant sur un programme d’action pluriannuel ", s’engagent les collectivités par le biais du PNR des grands causses, l’institution aux côtés du centre pour l’accompagner dans ses démarches.

La prudence du président

Devenu un sujet politique au cours de cette campagne des municipales, l’avenir du centre semble assuré pour 2020. Mais son président, Jean-Claude Austruy, préfère rester prudent. "C’est une bonne nouvelle, mais nous tenons à la relativiser, se méfie-t-il. Parmi ces engagements, certains dépendent de ce qui va se passer en mars prochain… Je ne dis pas que ces promesses sont gratuites, mais rien n’a été voté en conseil municipal ou communautaire, et tout peut être remis en cause. On est très dépendants de ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Le centre sera sauvé si les collectivités confirment leur promesse quand elles pourront vraiment le faire. Par ailleurs, le Département et la Région s’engagent pour un an, et pas au-delà. Or, le but est de pérenniser. Il y a encore beaucoup d’aléas…"

Dans l’immédiat, le centre va s’en tenir à ce qu’il a décidé : sans salariés, il n’accueillera plus d’animaux sauvages après ce samedi.

"Si la convention est bien signée en avril, après les élections, on pourra redémarrer en mai ", espère Jean-Claude Austruy, conscient néanmoins qu’il peut aujourd’hui s’appuyer sur du concret.

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