Les Thermes de Cransac prêts pour accueillir les curistes

Avec 5 151 curistes Sécurité Sociale, accueillis la saison dernière, les Thermes de Cransac, avaient à l’instar du diaporama thermal de l’Occitanie, enregistré une légère baisse de 91 curistes.

"Rien d’affolant ", résume son directeur Nicolas Jacquemin, qui va assumer sa première ouverture ce mercredi 26 février.

"Nous sommes en pleine effervescence ", assurait tout sourire le directeur qui vérifiait tout, au niveau technique, administratif… pour éviter tout couac pour cette reprise d’activité.

"Pour cette saison notre objectif sera de retrouver l’affluence curistes de 2018, soit 5 250 curistes conventionnés sécurité sociale. Pour le moment les réservations (+0,7 %) soit 4 270, nous incitent à cet optimisme, même si la prudence s’impose. Mercredi nous allons ouvrir la saison 2020 avec 30 curistes et un effectif personnel de 16 personnes. Ensuite de façon constante nous allons atteindre notre rythme de croisière, avec 380 curistes jour jusqu’à fin août, avant d’atteindre la haute saison, septembre-octobre, avec 750 curistes jour et plus de 50 salariés pour s’en occuper.

Avez-vous réalisé des investissements ?

"Comme d’habitude, on a profité de l’intersaison pour réaliser des travaux de maintenance sur la structure. Nous en avons réalisé sur notre local technique du captage des gaz. Je rappelle que notre traitement à base de gaz est unique en Europe. Mais le gros investissement, il se termine, est la matérialisation de deux cabinets médicaux à proximité du local des anciens thermes.

L’un sera occupé par le Docteur Rhumatologue Rui De Melo, et le second est disponible pour un Docteur qui souhaite s’installer. La présence de médecins thermaux est vitale pour notre activité, car ce sont eux qui valident les cures prescrites par les médecins généralistes. C’est un passage obligé, insiste-t-il, d’où l’importance que revêt cet investissement, notamment dans le cadre des cures de 3 semaines prises en charge par l’Assurance-maladie."

L’établissement propose également des mini-cures, d’une à deux semaines, 73 soins l’an dernier, qui sont à la charge du patient, mais qui elles aussi doivent être validées par le Médecin thermal.