Millau : Ils sont cinq à avoir la main pour gagner la Cité du gant

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  • Christophe Saint-Pierre,  maire sortant.
    Christophe Saint-Pierre, maire sortant. Reproduction Centre Presse - ML
  • Jérôme Rouve.
    Jérôme Rouve. Reproduction Centre Presse - ML
  • Emmanuelle Gazel.
    Emmanuelle Gazel. Reproduction Centre Presse - ML
  • Philippe Ramondenc.
    Philippe Ramondenc. Reproduction Centre Presse - ML
  • Un duo pour tête de liste : Camille Valabrègue et Benoît Sanchez-Matéo.
    Un duo pour tête de liste : Camille Valabrègue et Benoît Sanchez-Matéo. Reproduction Centre Presse - ML
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Centre Presse

Le maire sortant a quatre challengers face à lui dans une campagne déjà bien engagée.

La générosité démocratique est une habitude à Millau, les municipales comptaient déjà cinq candidats il y a six ans, ils ne sont pas moins aujourd’hui à prétendre à la mairie.

Alliances avortées

Deux d’entre eux étaient d’ailleurs présents en 2014 : Christophe Saint-Pierre, aujourd’hui maire sortant, et Philippe Ramondenc qui avait alors refusé une alliance avec lui. Et n’a pas varié.

Proche du centre droit, Philippe Ramondenc avait envisagé dès l’an passé un rapprochement avec la gauche et la candidate socialiste Emmanuelle Gazel. Au final, il n’en fut rien.

Désormais habitué du scrutin, M. Ramondenc et sa liste Cap 2020 recroiseront donc le fer avec Christophe Saint-Pierre et ses colistiers de "Millau en action". Avec une liste renouvelée à 55 % pour le prochain mandat, le maire sortant peut compter sur le soutien des Républicains, le sénateur Marc et le député Viala en tête, et sur son bilan.

Un bilan qui demeure au cœur de la campagne pour ses challengers, à l’instar d’Emmanuelle Gazel qui, portant l’étendard du PS, veut replacer Millau dans le giron de la gauche. La vice-présidente du conseil régional a d’ailleurs ouvert sa liste aux communistes comme aux écologistes d’EELV. Environnement, écologie, qualité de vie, citoyenneté, portent les ambitions de "Millau naturellement" pour "donner une nouvelle énergie " à la Cité du gant.

Alternatives

"Redonner à Millau la place de seconde ville du département qu’elle mérite ", est un leitmotiv pour Jérôme Rouve qui entre dans la bataille avec une liste, "Millau demain" dépourvue "à 90 % " d’étiquette politique. Côté campagne, ce n’est pas un novice qui affronte le scrutin : maire de Saint-Jean-d’Alcapiès, l’entrepreneur a également été président de la CCI de Millau et axe ses priorités sur l’économie et le social.

Enfin, il ne saurait y avoir de scrutin à Millau sans la présence de la gauche alternative. Une alternative "écologique et anticapitaliste" portée par Camille Valabrègue et Benoît Sanchez-Mateo. Deux "porte-parole" pour, dans le sillage d’Iñaki Aranceta en 2014, faire vivre "la démocratie directe" et faire de Millau notamment "une ville autogestionnaire".

La campagne bat déjà son plein depuis plusieurs mois dans la cité sur fond de revitalisation du centre-ville et de la défense de la présence hospitalière notamment, comme autant d’enjeux dans les projets de mandat. Les électeurs ont le choix, à eux de décider dès le 15 mars.

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