Baraqueville : la société Mathou, un vrai projet industriel sur le territoire ségali
A l’orée du village du Lac, un gigantesque terrassement est en cours sur une parcelle de 7 ha vendue en 2014 par la municipalité à Jean-Rémy Bergounhe. Si ce nom vous semble familier, c’est peut être parce que vous avez suivi les palpitantes aventures de nos représentants aveyronnais lors du dernier Dakar en Arabie Saoudite : Jean-Rémy était l’un deux et a terminé le rallye raid de notoriété mondiale à une époustouflante 18e place dans la catégorie auto. Mais attention, l’homme n’est pas un pilote professionnel et le bâtiment qui va être construit ici ne sera pas destiné à loger le buggy SRT qui lui a permis de réaliser cet exploit. C’est bien d’un véritable projet industriel dont il s’agit et qui va voir le jour à Baraqueville. Le chef d’entreprise qui se trouve à la tête du groupe FINADORM, fort de 650 collaborateurs et qui ne compte pas moins de dix entreprises localisées un peu partout en Aveyron, à Toulouse, en Bretagne ou encore en Normandie est déjà très bien implanté dans le Ségala puisqu’un de ses sites de production se trouve à Rieupeyroux (Chalets Fabre), deux autres à La Primaube (Socofal Technilat et Pro Couverture) et un quatrième au Village du Lac avec la seconde unité de production de Socofal. Cette concentration ségalie va être encore renforcée puisque son projet consiste à relocaliser dans le village baraquevillois précedemment cité, l’entité "Mathou", spécialisée dans la fabrication de mobilier pour les crèches. Elle est aujourd’hui hébergée à la zone de Cantaranne d’Onet-le- Château dans des locaux dont la société est locataire. Celle ci emploie déjà 45 personnes et est promise à un bel avenir puisque dans la conception du bâtiment de 9 000 m2, Jean Rémy prévoit la possibilité de l’agrandir encore. Pourtant, le projet est déjà colossal : entre l’infrastructure et la modernisation du parc machine, ce n’est pas moins de 8 millions d’euros qu’il vient investir sur notre territoire.
Guidé par l’idée que ses sociétés doivent travailler en lien étroit les unes avec les autres pour mutualiser ainsi des services annexes comme les équipes de maintenance par exemple, le rapprochement géographique de ses usines présente pour lui un intérêt certain. La concrétisation de ce projet est l’aboutissement d’un travail engagé en collaboration avec Jean-Louis Calviac et Jacques Barbezange en 2007, notamment en ce qui concerne l’acquisition du terrain.
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