Rodez : la fièvre verte gagne la campagne

  • La circulation douce et plus généralement l’écologie  est au cœur de tous les programmes dans cette campagne.
    La circulation douce et plus généralement l’écologie est au cœur de tous les programmes dans cette campagne. JAT
Publié le
Mathieu Roualdés

Tout au long de la semaine, Centre Presse se concentre sur plusieurs thématiques fortes de la campagne ruthénoise. On commence par l’écologie.

Qui est vert, qui ne l’est pas ? Qui propose les projets les plus "vertueux" ? On a beau chercher, on ne s’y retrouve plus ! À l’instar de toutes les grandes agglomérations, la fièvre verte a frappé Rodez en cette campagne municipale. Alors qu’on n’ose plus vraiment s’afficher sous l’étiquette d’un parti, toutes les listes se veulent, en revanche, "écolos". Une bonne nouvelle nous diriez-vous à l’heure où des climatosceptiques règnent encore malgré l’évidente urgence climatique… Mais l’électeur écologique, lui, parviendra-t-il à y voir clair le 15 mars prochain dans les urnes ?

Car, le débat environnemental aura rythmé toute cette campagne, avec de nombreuses propositions, plus ou moins marquantes. à commencer par celle du maire sortant, Christian Teyssèdre, qui de longs mois durant, a fait de l’écologie son cheval de bataille… Quand ses opposants, eux, préféraient en rire : "Pour un homme qui a bétonné la ville, c’est drôle !", a-t-on entendu à plusieurs reprises, notamment du côté de la liste Rodez Citoyen, soutenue par Europe Ecologie-Les Verts. Jean-Philippe Murat et Serge Julien, eux, ont préféré railler "le soi-disant écoquartier Combarel". Mais, Christian Teyssèdre et son équipe l’ont répété à l’envi : "On n’a aucune leçon à recevoir dans ce domaine !" Et de rappeler son bilan en la matière : baisse de 18 % des émissions de gaz à effets de serre, serre ces dernières années, baisse de la consommation d’électricité, augmentation de 45 % de surface verte au jardin public, constructions de jardins partagés (Moutiers, Ramadier…), baisse de moitié des surfaces constructibles dans le dernier plan local d’urbanisme. En début d’année, l’homme a d’ailleurs pu compter sur l’appui d’un groupe d’écologistes ruthénois, pour certains encartés. "On veut être dans le camp de l’action, car l’écologie ne peut plus attendre", ont-ils expliqué, se désolidarisant de l’organe officiel, Europe Écologie-Les Verts.

Revégétalisation, maître mot de la campagne

Alors, l’écologie, préoccupation majeure des nouvelles générations, sortira-t-elle gagnante de cette bataille électorale ? "Les petits arrangements politiques et autres ne nous intéressent pas, l’important c’est que la question avance. Même si ce n’est pas à Rodez que nous changerons la face du monde", souffle ce jeune homme, au premier rang des dernières manifestations lycéennes sur la question environnementale. Qu’il soit rassuré, le sujet environnemental est au centre de tous les programmes. Avec un mot fort : végétalisation, ou plutôt "revégétalisation". Du centre-ville, des écoles et des quartiers également. Gratuité des transports publics, repas bio et locaux dans les cantines, rénovation thermique des bâtiments ont été autant de sujets abordés également. Souvent derrière un même slogan : "Rodez, future ville verte". On veut y croire.

Prochain volet : circulation/stationnement

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