Villefranche-de-Rouergue. Orcibal répond "avec engagement" à des coups bas

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  • Jean-Sébastien Orcibalse rappelle qu’il a joué au rugby.
    Jean-Sébastien Orcibalse rappelle qu’il a joué au rugby.
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GDM

Jean-Sébastien Orcibal emploie la métaphore rugbystique pour répondre à Laurent Tranier, qui lui avait demandé publiquement de clarifier son positionnement politique et qui avait qualifié de "nulle " son action pour Villefranche en tant que conseiller régional. "Quand on reçoit des coups bas, il est normal d’y répondre avec un certain engagement."

Sur sa fonction de conseiller régional, Jean-Sébastien Orcibal se dit étonné de l’attaque. "Le premier adjoint sortant n’a pas pris la mesure de la place de Villefranche et de son rôle de centralité. Un relais avec la Région est nécessaire." Il poursuit sur son action. "Lors de cette campagne, je ne pensais pas mettre en avant les réalisations de la Région sur Villefranche, dont j’ai été à l’initiative." Il cite l’atelier technologique du lycée Beauregard "qui était embourbé et qui a été résolu, avec un investissement global de 8 M€", l’implantation des services de la région à la place de la MCEF, "une exception pour une ville de la taille de Villefranche ", l’organisation annuelle des Rencontres territoriales de l’agro alimentaire, le réseau de bus LiO, la double subvention pour les Espaces culturels, le Grand Site d’Occitanie, les chemins de Saint-Jacques. "Ce sont là des actions fortes de la Région, mais celle-ci intervient aussi en accompagnement des projets municipaux, et je souhaite apporter cette dynamique", conclut-il sur le sujet. Par ailleurs, Jean Sébastien Orcibal fait part d’une plainte contre X déposée en gendarmerie pour un tract "truffé de mensonges", en liaison avec son mandat régional.

Deuxième point : le positionnement politique. "Je suis chez les Radicaux de gauche, que je représente au sein du bureau national du Mouvement Radical, Union des Radicaux. Les Radicaux ne sont pas dans un accord de gouvernement avec LREM, ils ont gardé leur indépendance."

Et au niveau de la région, nous sommes tous unis derrière Carole Delga. Et si Didier Codorniou est venu m’apporter son soutien, c’est avec un regard bienveillant de Carole Delga."

Après la défense, l’attaque. "Je suis étonné que le premier adjoint, qui se dit apolitique, soit mentionné par la préfecture comme une liste divers droite et lui marqué Les Républicains. Mais, ce n’est pas surprenant, car il a été candidat UMP pour les législatives et les cantonales et avait demandé l’investiture Les Républicains pour les dernières législatives." (lire la réponse de Laurent Tranier ci-dessous).

Pour Jean-Sébastion Orcibal, il n’y a pas "d’ambiguïté " sur le positionnement des listes. "La préfecture a identifié deux têtes de liste à droite et une à gauche, la mienne ".

À son tour aussi de demander une clarification à son adversaire. "J’aimerais connaître son positionnement par rapport à la présidence de la Communauté de communes, alors que depuis plusieurs mois j’ai annoncé que je ne la briguerai pas" (réponse ci-dessous).

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