Contre l’AVC, quels aliments choisir… et lesquels éviter ?

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    Contre l’AVC, quels aliments choisir… et lesquels éviter ?
Publié le , mis à jour
Destination Santé

Il n’existe pas un mais deux types d’accidents vasculaires cérébraux : les AVC ischémiques et les AVC hémorragiques.

La forme ischémique (plus de 80% des cas) se produit lorsqu’un caillot vient interrompre la circulation sanguine dans une partie du cerveau. Dans la forme hémorragique, la paroi d’une artère cérébrale se rompt et libère du sang dans le cerveau.

L’AVC représente la première cause de handicap physique acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence (après la maladie d’Alzheimer) et la deuxième cause de mortalité avec 20% des personnes qui décèdent dans l’année suivant l’AVC. En France, il se produit un accident toutes les 4 minutes. La prévention est donc de mise. Si l’on sait déjà que notre alimentation joue un rôle primordial, il semble que tous les aliments n’aient pas le même pouvoir protecteur selon le type d’AVC.

Pour en arriver à cette conclusion, des chercheurs de l’Université d’Oxford ont recruté entre 1992 et 2000, plus de 400 000 personnes issues de neuf pays (Allemagne, Danemark, Espagne, Grèce, Italie, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni et Suède). Tous ont renseigné leurs habitudes alimentaires. Au cours du suivi, 4 281 cas d’AVC ischémique ont été recensés ainsi que 1 430 cas d’AVC hémorragique.

L’effet protecteur des fruits et légumes

L’étude a révélé que des apports plus élevés de fruits, légumes, fibres, lait, fromage ou yaourt étaient liés à un risque plus faible d’AVC ischémique. En fait, chaque apport de 10 g de fibres par jour était associé à un risque inférieur de 23%. Quant aux fruits et légumes, chaque augmentation de 200g quotidiens réduit le risque de 13%. En revanche, tous ces aliments ne présentaient pas d’association significative avec un risque plus faible d’AVC hémorragique.

A contrario, une plus grande consommation d’œufs était associée à un risque plus élevé d’AVC hémorragique, mais pas d’AVC ischémique.

Pour expliquer cette distinction, les auteurs mettent en avant les différents effets des aliments sur la pression artérielle et le taux de mauvais cholestérol.

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