Rodez : commerces, économie : une halle pour rebooster le centre ?

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  • La fameuse halle en centre-ville se fera-t-elle lors du prochain mandat ? Plusieurs candidats l’assurent !
    La fameuse halle en centre-ville se fera-t-elle lors du prochain mandat ? Plusieurs candidats l’assurent ! Repro CPA
Publié le
Mathieu Roualdés

Dans toutes les villes moyennes, le commerce de centre-ville est au cœur de la campagne. Cela a également été le cas à Rodez, même si à ce jour le maire peut se targuer d’un taux de vacances équivalent à 7 %… Pas suffisant pour ses adversaires. Pour Jean-Philippe Murat, « Rodez est une belle endormie » et le commerce « en pâtit », Serge Julien et Matthieu Lebrun dénoncent, eux, un taux de vacances seulement basé sur le centre-ville et des quartiers abandonnés et remplis de vitrines vides. En revanche, un projet fait consensus : la création d’une halle, souvent évoquée, jamais réalisée. Cette fois, tous l’assurent : « on le fera et rapidement ». Sous différentes formes : ouverte aux métiers de bouche pour Christian Teyssèdre et Jean-Philippe Murat en lieu et place du CCAS, en face de la mairie. Serge Julien, lui, souhaite l’implanter à l’îlot Bonald, la liste Rodez Citoyen veut, elle, un marché couvert, via une structure amovible, peut-être sur la nouvelle place de la cité.

Et la Bosch, on en parle ?

Et comment évoquer l’économie sans se pencher sur l’usine Bosch, premier employeur de l’Agglo, menacée par le déclin du diesel. Déjà actif sur le sujet, Christian Teyssèdre a réitéré son soutien aux employés et syndicats. En revanche, le débat a animé les discussions entre Jean-Philippe Murat et Serge Julien notamment. Le premier veut penser à « l’après Bosch » : « On pense à accompagner la reconversion des emplois, on souhaite installer une technopole tournée vers les métiers d’avenir, pourvoyeur d’emploi sur l’Aveyron ». « Parler de l’après Bosch, c’est rechercher la facilité, il ne faut pas être naïf, les clés appartiennent aux dirigeants, les élus doivent être les porteurs, tenter d’être des intermédiaires, des interlocuteurs auprès du gouvernement », répond Serge Julien.

L’habitat a enflammé les débats

Doit-on construire davantage pour gagner  des habitants ou plutôt se concentrer sur les logements vacants ? Le débat a animé cette fin de campagne.

Bourran II. Derrière cette appellation se cache l’un des projets phares du maire sortant, Christian Teyssèdre. Il prévoit la construction de 700 logements, en maisons individuelles dans le prolongement du quartier Calcomier, lors du prochain mandat. Avec un objectif : favoriser l’accession à la propriété pour tous les ménages. Un projet « nécessaire et social » pour le maire, rappelant qu’actuellement les jeunes ménages privilégient les communes alentour pour acquérir un bien. Une « pure folie » pour ses adversaires dans la course à la mairie. Eux, préconisent la rénovation des logements vacants du centre-ville avant « de bétonner davantage ». Ils ne croient pas non plus en l’appellation d’écoquartier pour ce projet… En attendant, la population de Rodez stagne ces dernières années. « La pure folie, c’est d’empêcher les gens d’être propriétaires et de ne rien proposer », répond le maire. Le sujet délicat de l’habitat et du logement a, en tout cas, pas fini de faire parler sur le piton… Il aura au moins animé cette fin de campagne.
 

Prochain volet : le sport.

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