Villefranche-de-Rouergue. Un bon atelier de pâtisserie

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  • Enfants et grands-mères ont fabriqué des gâteaux sablés à la pomme avec les conseils de Noémie.
    Enfants et grands-mères ont fabriqué des gâteaux sablés à la pomme avec les conseils de Noémie.
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Rédaction 12

C’est une trentaine de personnes qui se sont retrouvées mercredi dernier dans les cuisines du restaurant l’Univers, pour un atelier pâtisserie dirigé par Noémie Honiat. Un rendez-vous proposé pour la troisième année par le comité de sensibilisation de dépistages des cancers en Aveyron, dans le cadre de Mars Bleu (le mois du dépistage du cancer colorectal).

Cet atelier était proposé aux grands-parents (il n’y avait que des grands-mères) et aux enfants. Il a donc réuni petits et grands dans un moment privilégié intergénérationnel qui a permis de les sensibiliser s à l’importance du bien manger.

Cet instant pâtisserie avait en effet pour but de faire passer un message essentiel. "Le cancer du côlon est du en partie à notre alimentation et pour se protéger, il est important d’avoir une alimentation saine ", explique Marie Rouget, coordinatrice du comité de sensibilisation. "Aujourd’hui, le cancer colorectal touche surtout les hommes et les femmes de plus de 50 ans. En accueillant les grands-parents et les petits-enfants, le comité fait une double bonne action : il aide les personnes âgées à se protéger du cancer du côlon, et il apprend à la nouvelle génération à avoir une bonne alimentation", souligne-t-elle.

Mercredi, ce sont des gâteaux sablés à la pomme qui ont été réalisés. Pour cela Noémie a utilisé des pommes et du miel de producteurs locaux, sans mettre trop de sucre (en grande quantité, il est mauvais pour la santé). "Il ne faut pas forcément acheter bio mais local. À quoi cela sert-il d’aller dans un magasin bio si les produits sont importés de Chine ? Le plus important, c’est le local ", répète Marie Rouget. "Il faut aussi privilégier les produits de saison", insiste-t-elle.

À l’Univers, Noémie et Quentin Bourdy ont adopté cette démarche, en s’approvisionnant auprès des producteurs locaux, chez eux ou sur le marché où on peut les croiser le jeudi matin.

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