À Millau, le 2nd tour théorique avec Ramondenc

  • « Notre campagne est, pour l’instant, mise en pause. » « Notre campagne est, pour l’instant, mise en pause. »
    « Notre campagne est, pour l’instant, mise en pause. » c. C.
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JDM

Après plus de 48 heures de "réflexion", le candidat, arrivé 3e dans la triangulaire, a décidé de "se maintenir" dans la course.

Alors qu’à Creissels, le résultat des élections tend encore quelques concurrents (lire ci-dessus), l’ambiance est un peu meilleure du côté de Millau. En effet, c’est par un communiqué laconique que Philippe Ramondenc fait part de sa "réflexion" prise après quelques jours et "dans les circonstances de la crise sanitaire actuelle". Il écrit : "La liste Cap 2020 au service de Millau a pris la décision de se maintenir au second tour des élections municipales organisées ultérieurement", même si "notre campagne est, pour l’instant, mise en pause".

Le candidat poursuit : "Notre présence est largement légitime, ne serait-ce que pour les 17 % des citoyens qui nous ont fait confiance, mais aussi pour la défense de l’hôpital de Millau et des hôpitaux. Cette crise sanitaire doit obligatoirement faire ouvrir les yeux à nos élus du territoire, et surtout au gouvernement actuel et ceux qui suivront."

"Nous maintenons le cap pour notre ville, nos enfants, nos anciens, notre hôpital, notre qualité de vie, notre santé, nos libertés et pour la démocratie", conclut Philippe Ramondenc. Qui garde en effet le cap.

Il semble désormais derrière lui ce sentiment d’échec et de frustration ressenti à la fin du dépouillement de dimanche dernier. Le candidat, c’est sûr, n’abandonnera pas et cela ne fera l’affaire ni d’Emmanuelle Gazel, ni de Christophe Saint-Pierre.

La première n’a "pas été surprise" en l’apprenant. "Il est cohérent envers la démarche qu’il a portée au premier tour. Je m’attendais à cette attitude. Je le connais bien Philippe maintenant, ça fait six ans qu’on est assis à côté au conseil municipal." Le maire sortant, occupé à bien d’autres choses, a souhaité quand même ajouter : "Je n’ai pas de réaction particulière à avoir. Il peut le faire, il en a la capacité et c’est légitime."