Bozouls. Un ouvrage d’artiste de Guy Sournillac va bientôt paraître

  • Guy Sounillac à gauche avec Olivier Nicolas et le technicien de Mérico
    Guy Sounillac à gauche avec Olivier Nicolas et le technicien de Mérico
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CORRESPONDANT

C’est un livre d’artiste qui est en cours de réalisation à l’entreprise Merico reconnue pour ces éditions de qualité pour les musées nationaux.

La typographie a été conçue à la main par Guy Sounillac. Né en 1941 dans une famille d’artisan peintre, Guy est attiré dès son enfance par le dessin et la peinture, il canalise ses aspirations par des études artistiques et une vie professionnelle de peintre décorateur pendant 40 ans. Maintenant dans la quiétude d’une retraite aveyronnaise, Guy s’adonne pleinement à sa passion.

C’est ainsi que son nouvel ouvrage intitulé "Balade d’un peintre dans le vignoble de Marcillac" va voir le jour.

Ce recueil de 90 pages, culturel historique et économique avec des anecdotes du passé des vignerons est accompagné d’une trentaine de tableaux et reproductions du peintre. L’histoire du vignoble commence dès le IIIe siècle avec des dates importantes. Par exemple en 1891-1893 avec l’apparition du phylloxéra : une maladie causée par une sorte de puceron ravageur de la vigne. Cela entraîne notamment une désertification du monde agricole vers Paris et en Argentine. Les deux guerres mondiales anéantissent à deux reprises supplémentaires les vignerons.

Le récit s’inspire d’un fait divers qui s’est déroulé avant la seconde Guerre mondiale.

Un nommé Amans vivant seul, habitant une vieille tour, illettré et un peu naïf, qu’on appelait Job, vivait chichement. Avec l’aide de son ami Moulinas qui, lui, savait lire et écrire, il répondit à une annonce d’un négociant bordelais qui vendait un fut de 35 litres de vin de Bordeaux. Acheté et livré, le baril fut installé chez Job. Mais n’étant pas équipé pour la mise en bouteilles, il décida avec des amis – des buveurs confirmés – de le boire. La fête dura tout le jour.

C’était effectivement des buveurs confirmés mais qui n’étaient habitués qu’au cépage mansois, lequel, chacun le sait, ne fait pas mal. Vin bu, fût perdu.

Ce livre d’artiste pourvu d’anecdotes croustillantes paraîtra à la fin du mois de mars.

Une souscription en collaboration avec l’association des vignerons est lancée à 39 euros.

Contact 08 71 53 34 04.

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