Villefranche-de-Rouergue. Un Villefranchois lance sa marque de jeans

  • Le Villefranchois Brice Lambert-Simons lance sa marque de jeans et de blousons « Chevrons » avec lesquels il pose ci-dessus. Le Villefranchois Brice Lambert-Simons lance sa marque de jeans et de blousons « Chevrons » avec lesquels il pose ci-dessus.
    Le Villefranchois Brice Lambert-Simons lance sa marque de jeans et de blousons « Chevrons » avec lesquels il pose ci-dessus.
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GDM

Brice Lambert-Simons entame sa troisième vie professionnelle. Après une première carrière dans la chimie, une deuxième dans la téléphonie, cet homme de 38 ans, marié à une Villefranchoise, résidant dans la Bastide depuis une quinzaine d’années et dont la famille proche habite également aux alentours, a décidé de se laisser porter par son affinité pour la mode. "Après quelques mois de recherche et d’ouverture d’esprit, j’ai eu envie de pousser la pelote de laine un peu plus loin", confie-t-il, et donc de se lancer dans la confection textile.

Chevrons

Une aventure dans un territoire du grand sud ouest presque prédestiné à cette production puisque, rappelle Brice Lambert-Simons, "à l’origine la toile de jean a été créée à Nîmes". Sa couleur, quant à elle, provient d’Italie avec le fameux bleu de Gênes. D’où, plus tard, les anglicismes blue-jean et denim. Car cette toile très résistante, qui a d’abord servi à fabriquer des tentes, a ensuite été utilisée comme surpantalon à l’époque des chercheurs d’or dans l’Ouest américain. Et c’est l’homme d’affaires d’origine allemande, Levi Strauss, qui déposera la marque le premier. Le jean est né et il prendra son plein essor grâce au cinéma et aux acteurs tels que le cow-boy John Wayne.

L’idée de Brice Lambert-Simons a donc été de développer un modèle de jean universel mais qui se démarque esthétiquement et qu’il a baptisé "Chevrons".

Une sorte de "clin d’œil à un mode de tissage qui donne un relief particulier et qui fait référence aussi à la France, pays de bâtisseurs, car le chevron est aussi utilisé dans le bâtiment comme élément de construction". Une connotation plus personnelle pour le Villefranchois dont les grands-parents étaient archéologues.

Pour ce projet il a fait appel à une styliste bordelaise qui travaille à l’international, spécialisée dans le denim et qui en possède tous les codes. Maeva Bouhet, c’est son nom, a ainsi permis à Brice Lambert-Simons de mettre une identité visuelle sur ses idées et ses envies.

De son côté, le Villefranchois a supervisé toute la chaîne de production en choisissant un à un ses partenaires.

C’est ainsi que la toile provient de l’atelier d’un petit artisan de Franche-Comté qui travaille comme il y a 50 ans, en faisant revivre des savoir-faire ancestraux et grâce à des machines qu’il a glanés dans toute l’Europe. "Il tisse une toile unique composée de 60 % de coton recyclé et de 40 % de coton bio. une qualité que ne peuvent reproduire les outils industriels", explique fièrement Brice Lambert-Simons. Et le tissu des fonds de poche, 100 % coton bio, est réalisé, lui, près de Saint-étienne.

Les deux seuls éléments étrangers, ce sont les boutons et les rivets qui arrivent d’Italie, tout simplement parce que ça n’existe pas en France. Pour le moment. Car Brice Lambert-Simons a rencontré le directeur de l’entreprise Lisi aérospace, à Villefranche, qui, sensible à sa démarche, serait prêt à produire rivets et boutons.

Français à 97 %

Pour l’instant, les jeans Chevrons sont à 97 % français mais pourraient donc devenir totalement Made in France. Différents prototypes sont sortis de cette chaîne de production pour arriver à quatre modèles différents. Pantalons homme et femme mais aussi blousons car "il redevient à la mode et n’est pas proposé par mes concurrents".

Installé à la pépinière d’entreprises Intéractis, à Villefranche, afin de pouvoir échanger avec d’autres professionnels d’expérience, Brice Lambert-Simons a investi toutes ses économies dans cette démarche à laquelle "je crois très fort ".

Il s’est aussi attaché les services de l’agence de communication Malice de Rodez et de la photographe Sylvie-Bosc.

Et pour une première production d’une centaine de pièces, il a donc lancé le 3 mars dernier un financement participatif (lire ci-dessous) et il a besoin de vous.

Brice Lambert-Simons entame sa troisième vie professionnelle. Après une première carrière dans la chimie, une deuxième dans la téléphonie, cet homme de 38 ans, marié à une Villefranchoise, résidant dans la Bastide depuis une quinzaine d’années et dont la famille proche habite également aux alentours, a décidé de se laisser porter par son affinité pour la mode. "Après quelques mois de recherche et d’ouverture d’esprit, j’ai eu envie de pousser la pelote de laine un peu plus loin", confie-t-il, et donc de se lancer dans la confection textile.

"Chevrons"

Une aventure dans un territoire du grand sud ouest presque prédestiné à cette production puisque, rappelle Brice Lambert-Simons, "à l’origine la toile de jean a été créée à Nîmes". Sa couleur, quant à elle, provient d’Italie avec le fameux bleu de Gênes. D’où, plus tard, les anglicismes blue-jean et denim. Car cette toile très résistante, qui a d’abord servi à fabriquer des tentes, a ensuite été utilisée comme surpantalon à l’époque des chercheurs d’or dans l’Ouest américain. Et c’est l’homme d’affaires d’origine allemande, Levi Strauss, qui déposera la marque le premier. Le jean est né et il prendra son plein essor grâce au cinéma et aux acteurs tels que le cow-boy John Wayne.

L’idée de Brice Lambert-Simons a donc été de développer un modèle de jean universel mais qui se démarque esthétiquement et qu’il a baptisé "Chevrons". Une sorte de "clin d’œil à un mode de tissage qui donne un relief particulier et qui fait référence aussi à la France, pays de bâtisseurs, car le chevron est aussi utilisé dans le bâtiment comme élément de construction". Une connotation plus personnelle pour le Villefranchois dont les grands-parents étaient archéologues.

Pour ce projet il a fait appel à une styliste bordelaise qui travaille à l’international, spécialisée dans le denim et qui en possède tous les codes. Maeva Bouhet, c’est son nom, a ainsi permis à Brice Lambert-Simons de mettre une identité visuelle sur ses idées et ses envies. De son côté, le Villefranchois a supervisé toute la chaîne de production en choisissant un à un ses partenaires.

C’est ainsi que la toile provient de l’atelier d’un petit artisan de Franche-Comté qui travaille comme il y a 50 ans, en faisant revivre des savoir-faire ancestraux et grâce à des machines qu’il a glanés dans toute l’Europe. "Il tisse une toile unique composée de 60 % de coton recyclé et de 40 % de coton bio. une qualité que ne peuvent reproduire les outils industriels", explique fièrement Brice Lambert-Simons. Et le tissu des fonds de poche, 100 % coton bio, est réalisé, lui, près de Saint-étienne. Les deux seuls éléments étrangers, ce sont les boutons et les rivets qui arrivent d’Italie, tout simplement parce que ça n’existe pas en France. Pour le moment. Car Brice Lambert-Simons a rencontré le directeur de l’entreprise Lisi aérospace, à Villefranche, qui, sensible à sa démarche, serait prêt à produire rivets et boutons.

Français à 97 %

Pour l’instant, les jeans Chevrons sont à 97 % français mais pourraient donc devenir totalement Made in France. Différents prototypes sont sortis de cette chaîne de production pour arriver à quatre modèles différents. Pantalons homme et femme mais aussi blousons car "il redevient à la mode et n’est pas proposé par mes concurrents". Installé à la pépinière d’entreprises Intéractis, à Villefranche, afin de pouvoir échanger avec d’autres professionnels d’expérience, Brice Lambert-Simons a investi toutes ses économies dans cette démarche à laquelle "je crois très fort". Il s’est aussi attaché les services de l’agence de communication Malice de Rodez et de la photographe Sylvie-Bosc afin de mettre toutes les chances de son côté. Et pour une première production d’une centaine de pièces, il a donc lancé le 3 mars dernier un financement participatif (lire ci-dessous) pour lequel il a besoin de vous. Marie-Christine Bessou

Internet chevrons.fr et Facebook

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