Decazeville. Le coronavirus bloque l’Aspibd et son musée
Le musée du patrimoine minier et industriel est fermé jusqu’à nouvel ordre.
L’Association de sauvegarde du patrimoine industriel du Bassin de Decazeville-Aubin (Aspibd) a cessé ses activités, le musée du patrimoine minier et industriel étant fermé jusqu’à nouvel ordre. L’assemblée générale de l’association qui devait se dérouler le 9 avril devrait être annulée.
Pourtant, l’année 2020 avait bien débuté avec plusieurs visites dont 80 collégiens de Gramat (Lot). "Des jeunes qui se sont montrés très intéressés vis-à-vis du monde minier ", rapporte le coprésident, Michel Herranz. Plusieurs autres groupes avaient prévu de visiter le musée decazevillois dans les semaines à venir, sans compter les curistes de Cransac.
Autre annulation ou report, la conférence sur Paul Ramadier. Décidément, pas de chance pour l’intervenante Aline Fonvieille-Vojtovic, originaire de Decazeville, dont sa venue en décembre dernier avait déjà été reportée mais pour cause de grève des transports. Cette historienne a écrit une biographie du célèbre personnage : " Paul Ramadier, élu local et homme d’État", paru en 1993, qui reste jusqu’à aujourd’hui le livre de référence. De nombreuses personnes dans le Bassin attendaient avec beaucoup d’impatience son intervention.
In situ en suspens
De plus, la question du maintien de l’exposition d’art contemporain In Situ, prévue cet été, reste en suspens..
"Tout dépendra de l’évolution de l’épidémie. Nous nous sommes entretenus avec le service culturel de la communauté des communes, qui est partenaire dans ce projet. Si l’évolution est positive d’ici le mois de mai, cela pourrait se faire, sinon j’ai bien peur qu’il faille annuler également ce rendez-vous culturel ", soupire Michel Herranz. Ajoutons que cette exposition prenait de l’importance au fil des ans, surtout désormais avec la présence du parcours street art, le musée se trouvant au cœur des œuvres murales. Signalons encore que les bénévoles de l’ASPIBD avaient continué à classer et à ranger les archives.
Tandis que des dons récents ont permis d’étoffer les collections dont des essieux de wagonnet, le plan d’une mine de Galgan, ou encore un thermomètre mercure de la Vieille-Montagne.
Mais à quand est fixée la reprise des activités ? "On est dans le noir le plus complet, comme dans la galerie d’un puits de mine…"
J'ai déjà un compte
Je me connecteSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?