Villefranche-de-Rouergue. Serge Roques se place en tant que médecin

  • Serge Roques a longtemps exercé à l’hôpital.
    Serge Roques a longtemps exercé à l’hôpital. Archives
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LABRO Guy

Pneumologue avant sa carrière d’élu, il nous dit ses inquiétudes sur la situation sanitaire actuelle mais aussi ses espoirs avec la chloroquine.

Serge Roques se retrouve en première ligne pour gérer la crise sanitaire actuelle liée au Covid-19, l’installation de son successeur à la mairie, Jean-Sébastien Orcibal, ayant été repoussée.

Aujourd’hui, plus que l’élu, c’est l’ancien médecin pneumologue et praticien hospitalier, que nous interrogeons. Le docteur.

Beaucoup d’inquiétudes à avoir ?

Nous sommes face à une pandémie grave, qui est devenue mondiale. La situation s’annonce critique pour plusieurs pays. Je pense notamment à ceux du continent africain où on va vers une crise sanitaire majeure.

La pandémie se développe aussi en France

Aussi il est primordial que chacun respecte les recommandations qui sont émises. Il faut se protéger. C’est de l’intérêt individuel mais aussi collectif. Les deux se rejoignent. Les gestes barrières doivent être respectés à la lettre. Car on sait que ce virus n’est ni dans l’air, ni transmis par les animaux. Il ne vit que quelques heures sur les objets.

Parmi les mesures prises, il y a le confinement, qui est en vigueur depuis quinze jours et dont la durée a été prolongée.

Le confinement est essentiel. Il sera de nature à ralentir la vague qui monte. Elle pourrait être ainsi de moindre importance. Ici, nous ne sommes pas dans les territoires les plus touchés. Il faut faire en sorte de le rester. Alors j’incite chacun à respecter au maximum les mesures de confinement et les gestes barrières.

Les hôpitaux sont en première ligne dans cette crise sanitaire

Ralentir la vague est une nécessité. Le grand risque pour les malades est la détresse respiratoire. Et ils doivent rester quinze jours à trois semaines sous respiration artificielle.

Ce qui bloque la place pour les autres. Il faut donc éviter la saturation des hôpitaux. Il faut laisser les services hospitaliers faire leur travail. Nous devons aux équipes de soignants une grande reconnaissance.

Des espoirs se font jour avec l’utilisation de l’hydroxychloroquine pour soigner les malades du Covid-19. Mais cela provoque des controverses dans la communauté scientifique et médicale.

La chloroquine est utilisée contre le paludisme. Je crois un peu à ce traitement. J’espère qu’il va marcher.

De toute façon, on le saura très vite. En matière thérapeutique, on voit vite si cela marche ou pas. Si ce traitement est efficace, alors cela renversera la situation et on verra le bout du tunnel.

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