Rodez. Marine Laborie, infirmière en première ligne à l'hôpital Bichat

  • Marine Laborie et son compagnon ont choisi d’intégrer l’hôpital Bichatà Paris.
    Marine Laborie et son compagnon ont choisi d’intégrer l’hôpital Bichatà Paris. Repro CPA
Publié le
Philippe Henry

La jeune Aveyronnaise et son compagnon, lui aussi infirmier, ont choisi d’intégrer l’hôpital parisien dès leur retour d’Australie.

La pandémie du Covid-19 a mis fin à leur voyage à l’autre bout du monde, en Australie. Infirmière à Villefranche-de-Rouergue pendant deux ans, Marine Laborie avait décidé de parcourir le monde, insoucieusement, durant plusieurs mois aux côtés de son compagnon également infirmier. Ils sont âgés de 28 et 29 ans.

"Mais la situation s’est rapidement dégradée avec l’arrivée du virus en Europe", se souvient Marine Laborie. Il n’était alors plus temps de profiter de l’Australie et de ses paysages paradisiaques. "Et puis, nous craignions de ne pas pouvoir rentrer en France, d’être bloqués en Australie", raconte-t-elle. Pour autant, " on ne se voyait pas rester chez nous, à ne rien faire et à voir la situation empirer alors que l’on pouvait se rendre utile".

Tout récemment, le couple a décidé de s’installer à Paris. "On a d’abord proposé nos candidatures à Mulhouse. Mais c’est finalement à Paris, à l’hôpital Bichat que nous avons été retenus", explique Marine Laborie. Après un entretien préalable, la jeune femme et son compagnon, originaire de Bretagne, ont été admis au sein de l’établissement hospitalier : lui aux services des urgences et elle, au sein du service des maladies infectieuses qui traite les nombreux cas de personnes souffrant du Covid-19.

Ces derniers jours, elle a donc pu rencontrer et échanger avec le personnel hospitalier. "Ils ont l’air assez surchargés, c’est clair, confie-t-elle. Mais ils tiennent bon et surtout, ils gardent le sourire. C’est vraiment motivant et rassurant."

Une motivation qui va être mise à l’épreuve durant ces prochains où le nombre de malades risque d’exploser et alors que le nombre d’hospitalisation pour des cas de Covid-19 est déjà conséquent en Ile-de-France. "On ne pense pas rester à Paris après cette crise, glisse Marine Laborie. Mais nous y resterons tout le temps nécessaires. Tant qu’on aura besoin de nous, nous serons là pour apporter notre aide. "

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