Coubisou. Confinement : rencontre avec le maire

  • Bernadette Azémar travaille à distance. Elle est disponible pour répondre aux questions des habitants.
    Bernadette Azémar travaille à distance. Elle est disponible pour répondre aux questions des habitants.
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CORRESPONDANT

La France est en confinement depuis le 17 mars. Alors que le Premier ministre a annoncé le prolongement de cette situation de deux semaines (jusqu’au 15 avril), Bernadette Azémar, premier magistrat de la commune de Coubisou a bien voulu répondre à nos questions, dans ce contexte où le maire est un lien et un soutien pour les habitants face aux questions qu’ils pourraient se poser.

Qu’elles sont les premières mesures prises par la mairie de Coubisou ?

Dès mardi 17 mars, nous avons établi une note d’information que nous avons affichée à la mairie, sur les panneaux d’affichage et sur la porte des salles communales. Elle a été également diffusée sur le site de la commune et la page Facebook qui est un moyen rapide de faire passer les informations. Même si la mairie est fermée au public, il reste possible de téléphoner ou bien de laisser un message mail qui est sans doute plus pratique pour pouvoir continuer à répondre aux habitants. Nous sommes en milieu rural, donc avec des personnes seules, isolées, fragiles.

Qu’avez-vous mis en place ? Dans la note, nous avons aussi rappelé aux habitants que les élus répartis sur l’ensemble du territoire sont toujours disponibles pour faire remonter les différents problèmes à la mairie et les aider si besoin. Nous avons aussi demandé à tout un chacun de veiller à son entourage familial bien sûr, mais aussi aux voisins en apportant une attention particulière aux personnes isolées, âgées ou de santé fragile. J’ai appelé personnellement un certain nombre de personnes qui me semblaient plus fragiles car seules et âgées. Je leur ai laissé mes coordonnées de portable afin qu’elles n’hésitent pas à m’appeler si besoin.

Sur la commune, y a-t-il des actions de générosité, d’initiatives de citoyens… ?

Parmi les personnes que j’ai rencontrées ou pu contacter par téléphone, beaucoup m’ont assuré ne pas avoir trop de problèmes pour la surveillance et le ravitaillement. Dans certains secteurs, il y a encore un boulanger et un camion épicerie qui passent une fois par semaine. L’épicier propose de prendre les commandes par téléphone et de les amener lors de son passage sur la commune. Pour le reste, la famille ou les voisins se proposent de les aider.

Certaines personnes m’ont aussi fait savoir qu’ils étaient prêts à rendre service si besoin.

Fort heureusement dans notre commune, les mots solidarité et générosité ne sont pas de vains mots, ils font partis du maillage du territoire.

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