Hôpital de Rodez : deux traitements utilisés, dont l'hydroxychloroquine
Depuis plusieurs semaines déjà, et après deux essais cliniques dévoilés, le professeur Didier Raoult le clame à qui bon veut l’entendre : l’hydroxychloroquine est l’antidote au SARS-Cov-2. Pourtant, le scepticisme règne encore chez bon nombre de ses confrères et de scientifiques. Et le débat fait rage, souvent par médias interposés entre pro-Raoult et les autres… Dans cette dernière catégorie, il y a également les mesurés. Les infectiologues du centre hospitalier Jacques-Puel en font partie. "On ne veut pas entrer dans la guéguerre", indique d’ailleurs Bruno Guérin, chef du service des maladies infectieuses. En revanche, comme la grande majorité de ses confrères aujourd’hui, il avoue utiliser de l’hydroxychloroquine dans le traitement des patients atteints du Covid-19. Ici, il se prescrit généralement au 5e jour, pour les cas les plus graves. Quant aux résultats observés, "c’est positif", confie Bruno Guérin.
Un essai clinique en préparation avec le CHU de Montpellier
Son équipe utilise également un autre antiviral : le lopinavir, commercialisé sous le nom de Kaletra. Celui-ci est notamment utilisé dans le traitement du VIH et donc bien connu des infectiologues.
Rappelons que l’étude Discovery, menée par plusieurs pays européens, devrait permettre d’ici peu de faire davantage la lumière sur les traitements efficaces, ou pas, contre le SARS-CoV-2.
En attendant, le CH de Rodez devrait s’associer au CHU de Montpellier dans les prochains jours pour mener un essai clinique sur différents traitements. Dont l’hydroxychloroquine.
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