Decazeville. Les différents terrains de pétanque du Bassin

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  • Sur le « rouge », terrain derrière les courts de tennis à Decazeville, cliché de 2007, et, ci-contre, le terrain du Méthanol, en 1979.
    Sur le « rouge », terrain derrière les courts de tennis à Decazeville, cliché de 2007, et, ci-contre, le terrain du Méthanol, en 1979.
  • Cette photo de 1979 montre une portion du grand terrain du Méthanol à Decazeville. Cette photo de 1979 montre une portion du grand terrain du Méthanol à Decazeville.
    Cette photo de 1979 montre une portion du grand terrain du Méthanol à Decazeville.
Publié le
Didier Latapie

Des années 1950 aux années 1980, la plupart des terrains étaient catalogués comme sélectifs, c’est-à-dire difficiles à jouer,

En ce moment, les terrains de pétanque sont déserts, tristes. Faisons un petit tour d’horizon des aires de jeu du Bassin, d’hier à aujourd’hui, car la surface de jeu est un des facteurs essentiels de ce sport, au même titre que l’adresse et la tactique. Des années 1950 aux années 1980, la plupart des terrains étaient catalogués comme sélectifs, c’est-à-dire difficiles à jouer, nous pensons notamment à la place Decazes, à la Vitarelle (autour de l’ancien abattoir), à Combes, à Fontvergnes, à Viviez Pont, à Cransac (du café des Sports au plan d’eau de Passelaygues), la cour de l’école de Sainte-Foy (club du Vignier). Ces surfaces étaient composées de cailloux, de racines, autres obstacles, avec des portions de terre dites "propres" où l’on devait jeter la boule avec justesse. Cela permettait d’acquérir de la précision, d’apprendre à doser, maîtriser l’art de la portée et bien sûr de tirer au fer.

Terre propre

Pour les pointeurs, chercher un morceau de terre propre (ou donnée) offrait aussi la possibilité de tourner les boules (donner de l’effet pour éviter un obstacle ou d’autres boules).Les Catusse, Lafon, Blanès, les familles Mourino et Alary et bien d’autres étaient devenus des experts des terrains difficiles et lorsqu’un championnat départemental se déroulait sur une aire de jeu sélective, les joueurs du district de Decazeville arrivaient souvent à être champions.

Nostalgie

À partir des années 1990, plusieurs places sont goudronnées et des zones ne sont plus jouables, tandis que certains concours sont déplacés sur des terrains stabilisés comme à Cransac, permettant le tir à la rafle et une approche tactique différente.

Le goudron grossier est parfois encore utilisé, on y jouait dessus, par exemple au Méthanol, au club de la Fanny (derrière ce qui est de nos jours le musée Pierre-Vetter).

Quelques joueurs ont de la nostalgie vis-à-vis de ces aires de jeu, pour d’autres "on doit s’adapter aux différentes surfaces, un point c’est tout".

À chacun ses goûts

Aujourd’hui, Drulhe possède un grand terrain comprenant des difficultés, Livinhac conserve lui aussi une aire de jeu sélective, que l’on retrouve également à Firmi sur le "rouge" (face au gymnase) et au Gua (face au stade Goryl).

C’est Decazeville qui possède le plus grand potentiel en comptant l’aire de boules elle-même (près de la piscine) plus le tour des stades et derrière le tennis ; le stabilisé de Cransac n’est pas en reste. Enfin, un mot sur le boulodrome de Trépalou dont le "tout-venant" semble plaire aux pratiquants, même chose pour l’extérieur qui offre un goudron recouvert de gravier. À chacun ses goûts…

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