Onet-le-Château. Nathan espère, malgré tout, pouvoir défendre son titre de champion
Alors que nous terminons notre quatrième semaine de confinement, rencontre avec le champion castonétois Nathan Molinarie, dont la saison pourtant déjà prometteuse, a été mise entre parenthèse pour cause de coronavirus, à l’instar de tous les évènements sportifs et culturels de cette période difficile : " Je suis strictement les règles de confinement à la maison avec mes parents et comme tous les jeunes je passe du temps sur les jeux vidéo. Etant étudiant à l’IUT de Figeac, je reçois des cours par visioconférence. Je devais commencer mon stage de fin d’études qui actuellement est suspendu et il me faut déjà penser à la rentrée prochaine et émettre mes vœux sur e-etudiant. Sportivement parlant, ma nouvelle saison debutait juste. En effet je n’ai à ce jour, participé qu’à une seule course de la ligue Occitanie, que j’ai remporté début mars, en séniors I à Quissac (tout proche d’Avignon). Depuis, toutes les compétitions qui étaient prévues pour les mois de mars et avril sont annulées ou reportées".
En attendant de nouvelles informations sur la suite d’une saison, qui de toutes façons sera singulière, Nathan s’entraine régulièrement, mais le jeune champion reconnait que c’est un peu compliqué de faire de la moto dans un salon, un petit garage ou un jardin, surtout en plein centre-ville… "Comme beaucoup de sportifs, je fais des étirements et du renforcement musculaire, avec les moyens du bord. Mais grâce aux réseaux sociaux, je reste en contact avec le monde du trial et c’est pour moi très important de pouvoir continuer d’échanger avec celles et ceux qui partagent la même passion et sont confrontés aux mêmes problèmes."
Ceci étant, Nathan espère bien pouvoir participer aux épreuves des classiques et de la ligue Occitanie, pour lequel il défendra son titre de champion 2019, à partir du mois de mai, Mais avec de grands points d’interrogation, d’abord sur les dates de déconfinement, mais aussi sur le soutien de ses sponsors actuels "Eux aussi sont dans une situation compliquée. Dès la fin du confinement, je dois d’ailleurs aller à leur rencontre, en espérant qu’ils puissent continuer à me soutenir. Mais je ne vais pas me plaindre, il y a bien plus malheureux que moi…".
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