Marcillac-Vallon. L’Hôtel de ville de Marcillac, symbole d’une cité qui n’a jamais désespéré

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  • Avant 1880, la mairie était installée place du Centre (aujourd’hui place de l’Église).
    Avant 1880, la mairie était installée place du Centre (aujourd’hui place de l’Église).
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CORRESPONDANT

Irénée Madrières, secrétaire de mairie de Marcillac voici une cinquantaine d’années, avait de nombreux talents notamment celui d’avoir une belle plume qu’il mettait au service de l’écriture de poésies, de chansons et d’articles divers dans le bulletin municipal.

C’est ainsi qu’en 1980, il signait un éditorial relatant la construction de "l’Hôtel de ville de Marcillac ou Maison commune comme on l’appelait jadis". Irénée Madrières y rappelait qu’à la séance du 9 janvier 1873, le maire François Saules avait donné lecture d’une lettre du préfet annonçant le versement par l’État d’une somme de 12 446,42 francs provenant des frais de dépenses de la Garde mobile et demandant que cette somme soit, "en priorité consacrée à la construction d’une mairie dont la commune de Marcillac se trouve dépourvue ".

Le conseil municipal décide alors d’affecter cet argent à la construction d’un Hôtel de ville dans lequel seraient compris "le service public, un corps de garde avec violon, le prétoire de la justice de paix, et autres annexes qui seront déterminées plus tard ".

Par la suite y fut installé, en 1882, un service postal télégraphique et plus tard l’école publique des filles qui fonctionna jusque vers 1950.

Le plan présenté par Hyppolyte Artus, architecte de la ville de Rodez fut retenu et le 2 février 1878, la construction fut confiée à Louis Saules, entrepreneur à Marcillac, sur un devis d’un montant de 40 276,79 francs.

La réalisation fut rapidement menée et la commune prit possession du nouvel Hôtel de ville le 23 janvier 1880.

Le nouveau conseiller général Pierre Pradié offrit l’horloge du fronton, qui fut inaugurée en septembre 1884.

"Un siècle est passé, ainsi que deux guerres, bouleversant la vie économique traditionnelle du village. Mais au bout de l’allée des platanes où claquent les boules de pétanque, l’Hôtel ville est toujours là, symbole permanent d’une cité qui n’a jamais désespéré "…

Irénée Madrières terminait son article sur une note d’optimisme qui résonne, particulièrement aujourd’hui, comme un écho prometteur.

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