Luc-la-Primaube. Les humains sont confinés, la nature reprend ses droits

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  • Des chevaux et un poulain en train de paître paisiblement.
    Des chevaux et un poulain en train de paître paisiblement.
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CORRESPONDANT

La nature explose, les oiseaux chantent à tue-tête, les vaches, les chevaux, juments et leurs poulains ont retrouvé les prairies bien vertes. Avec le confinement, animaux domestiques et sauvages, oiseaux... profitent du calme retrouvé, tandis que les humains, prennent plus le temps d’observer la nature.

En effet, aux premiers jours du confinement, avec ce temps estival, les Luco-Primaubois pour la plupart, ont redécouvert avec bonheur le gazouillis des oiseaux. La virtuosité est de mise dans les vocalises printanières des oiseaux chanteurs. Car c’est le critère des femelles pour choisir les mâles en cette saison de la reproduction, où il faut faire vite pour élever les petits ! Ils chantent parce que c’est la saison des amours ? ! S’il est vrai qu’on les entend toute l’année, à cette période, c’est l’effervescence vocale. Le temps presse car il faut attirer une partenaire, construire un nid et élever les petits en profitant de cette saison où la nourriture abonde.

De leur fenêtre, de leur balcon ou de leur jardin, les habitants observent les différentes populations d’oiseaux et essayent de mieux comprendre leurs habitudes. Migratrices au long cours, les hirondelles ont réinvesti le nid de l’année passée pour se reproduire et élever leurs couvées entre fin avril et fin août. On peut observer les allées et venues des mésanges qui se relaient dans le nichoir. Elles n’arrêtent pas. C’est beau à voir ! Les allées et venues répétées des merles ont permis de repérer l’emplacement de leur nid. Cette année, les moments importants de leur activité ont débuté début mars. Le merle n’a pas aidé à couver mais a sans doute participé à la construction du nid. La merlette a pondu ses 4 œufs en 5 ou 6 jours. Elle a commencé à couver à partir du troisième. Elle a assuré la couvaison seule et elle n’ a quitté le nid que pour aller se nourrir. La couvaison a duré de 12 à 14 jours. Pendant les 5 ou 6 jours qui ont suivi les naissances, la mère est restée de longues périodes sur le nid. La nourriture, constituée de vers de terre, d’insectes, a été amenée par les deux parents. Au bout de 14 à 15 jours, le nid a commencé à être trop étroit. A la première bousculade, au moment de la becquée, l’un d’entre eux a été expulsé ! Ne sachant pas voler mais ayant le réflexe d’agiter ses ailes, il a réussi à amortir sa chute ! Il est vite aller se camoufler au milieu des plantes. Les parents alertés par les cris de leur progéniture sont vite accourus monter la garde. On peut voir également des moineaux se poursuivre en criant et s’arrêter dans un arbre, où ils vont et viennent et semblent se disputer vivement...

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