Lutte contre les infox : Facebook met en avant des vidéos de l'AFP

  • Facebook va mettre en avant en France des vidéos de l'AFP sur des fausses informations sur le coronavirus, dans un effort de "pédagogie" contre la désinformation
    Facebook va mettre en avant en France des vidéos de l'AFP sur des fausses informations sur le coronavirus, dans un effort de "pédagogie" contre la désinformation Olivier Douliery / AFP
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Relaxnews

(AFP) - Facebook va mettre en avant en France des vidéos de l'AFP sur des fausses informations sur le coronavirus, dans un effort de "pédagogie" contre la désinformation, a annoncé le réseau social jeudi.

"Chaque épisode d'une durée d'environ trois minutes retrace l'ADN d'une fausse information, de sa création à sa diffusion, et explique le travail des vérificateurs d'informations de l'AFP", indique Facebook dans un communiqué.

Les équipes y analysent une fausse information liée au Covid-19, expliquent comment l'infox est fabriquée et donnent des conseils pour détecter les fausses informations et aider le public à mieux comprendre les informations auxquelles il est confronté.

Par exemple, dans le premier épisode, un vérificateur d'informations de l'AFP explique en quoi rien n'accrédite le fait que l'institut Pasteur aurait créé le Covid-19.

Les vidéos réalisées avec les journalistes de l'AFP sont postées sur la page de Facebook France et s'affichent aussi dans les fils d'actualité d'une grande part des utilisateurs de Facebook en France.

"Nous sommes heureux de nous associer à Facebook pour cette importante initiative dans le domaine de l'éducation aux médias, afin de contrer la dangereuse vague de désinformation sur le Covid-19", a déclaré Phil Chetwynd, directeur de l'information à l'AFP. "Il est plus crucial que jamais dans la période actuelle d'aider le public à identifier les sources d'information crédibles et fiables".

L'Agence France-Presse participe dans plus de 30 pays et 12 langues au "Third party fact-checking", un programme de vérification par des médias développé par Facebook.

Avec ce programme, qui a démarré en décembre 2016, Facebook rémunère une soixantaine de médias à travers le monde, généralistes ou spécialisés, pour l'utilisation de leurs "fact-checks" sur sa plateforme et sur Instagram.

Si une information est diagnostiquée comme fausse ou trompeuse par l'un de ces médias, les utilisateurs sont moins susceptibles de la voir apparaître dans leur fil d'actualité. Et si ceux-ci la voient ou tentent de la partager, la plateforme leur suggère la lecture de l'article de vérification.

Les médias participants sont totalement libres dans le choix et le traitement de leurs sujets.

Sur la base de 4.000 évaluations réalisées par ces médias pendant le mois de mars, 40 millions de publications Facebook ont été étiquetées comme fausses ou trompeuses (dont de nombreux doublons) au niveau mondial, poussant les utilisateurs à ne pas consulter ces contenus dans 95% des cas, selon Facebook.

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