Villefranche-de-Rouergue. Les premières visites dans les Ehpad de l’hôpital ont eu lieu hier

Abonnés
  • La maison de retraite de Rulhe.
    La maison de retraite de Rulhe.
Publié le
Rédaction 12

L’annonce du Premier ministre dimanche, d’autoriser à nouveau les visites des familles de résidents dans les Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes), en a surpris plus d’un. En premier les responsables de ces structures.

À la tête de quatre Ehpad (Rulhe, Le Bosquet, Rieupeyroux-La Salvetat et Laguépie), le directeur du centre hospitalier la Chartreuse, Bertrand Perin a aussitôt réagi pour permettre ces visites des proches des personnes accueillies. "Nous avons prévu des SAS à l’entrée, avec des procédures bien précises et des mesures barrière strictes" explique-t-il. Avec à prendre en compte les spécificités des locaux de chaque Ehpad. Ce qui a permis les premières visites hier. Mais note le directeur, "C’est plus un contact visuel, que physique". Et d’insister : "Il faut tout faire pur que le virus ne rentre pas dans les établissements." Ce qui est jusqu’à présent le cas. "Nous n’avons pas eu ni de résidents d’Ehpad, ni de personnes hospitalisées à la Chartreuse, ni de personnel, touchés par le Covif-19 ", se réjouit Bertrand Perin.

Hôpital

En ce qui concerne l’hôpital, son organisation va rester la même, avec une zone de suspicion Covid. La salle de consultation mise en place à la Madeleine par les médecins généralistes ayant suspendu son activité, l’hôpital est en charge des tests de dépistage. Toutefois, des évolutions dans l’organisation actuelle sont à l’étude. "Il nous faut prévoir la suite ", note Bertrand Perin. Puis, il y a tous les autres malades. " L’activité est maintenue pour toutes les personnes qui en ont besoin. Il ne faut pas que les gens aient peur de venir à l’hôpital", insiste son directeur.

Le projet de l’Ehpad du centre-ville n’est pas confiné

Malgré la crise sanitaire actuelle, le dossier de restructuration des Ehpad de Villefranche (Rulhe et le Bosquet) de l’hôpital n’est pas confiné. D’ailleurs, le Covid-19 le rend encore plus d’actualité, avec la préconisation des instances sanitaires d’isoler les personnes testées positives dans des chambres à un lit. Encore faut-il en disposer. "Cette restructuration de nos Ehpad est une nécessité", souligne d’ailleurs Bertrand Perin. Elle prendrait deux formes. D’abord, le transfert de quatre-vingt-huit lits dans les anciens locaux de la gendarmerie, entre la place Fontanges et l’avenue Vincent-Cibiel (les bâtiments de la Poste ne font plus partie de ce projet). Ensuite, une opération rénovation reconstruction menée sur Rulhe. "Nous souhaitons mener de front les deux", indique Bertrand Perin, qui souhaite présenter le dossier aux financeurs dans l’été.

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?