Flavin. L’épidémie du coronavirus a aussi des conséquences sur le secteur agricole

Les éleveurs de brebis et producteurs de lait ont pour certains quelques incertitudes concernant l’avenir. Si des consignes de modération de production ont été lancées suite au confinement national, consignes ne touchant pas la collecte bio, il y a maintenant levée de cette demande de réduction. L’impact de la crise est encore limité mais il y a une inquiétude pour le futur quant à la baisse de la demande mais également inquiétude face à la chute des prix sur la vente des agneaux. Après des débuts difficiles avec l’arrêt de la vente directe sur les marchés, des drive fermiers, circuits de distribution qui permettent au consommateur de commander en ligne des produits fermiers et de se les faire livrer, se sont mis en place. Les éleveurs disent ne pas avoir de soucis pour la nourriture des bêtes, soit parce qu’ils sont autonomes soit parce que pour les fournitures alimentaires, les livraisons sont assurées et maintenues. Les inséminations artificielles ont été interrompues pendant quelques jours, ce qui provoquera des décalages dans les mises bas mais il n’y pas de problème pour la monte naturelle.

Des permanences et astreintes de tous services (vétérinaire, maintenance de matériel) sont en place

Ces professionnels, éleveurs, agriculteurs continuent à travailler, comme ils en ont l’habitude, pour passer cette crise et se disent chanceux, dans ce contexte de confinement, de ne pas être empêchés de poursuivre leur activité.

Mais même si le quotidien n’est pas affecté par l’épidémie du coronavirus, certains redoutent des conséquences, à plus ou moins court terme, "économiquement douloureuses".