Villefranche-de-Rouergue. Une amorce de reprise du marché du jeudi

  • Un point de vente était installé la place Notre-Dame, un autre place Lescure et le troisième devant la halle.
    Un point de vente était installé la place Notre-Dame, un autre place Lescure et le troisième devant la halle.
  • Une amorce de reprise du marché du jeudi
    Une amorce de reprise du marché du jeudi
  • Une amorce de reprise du marché du jeudi
    Une amorce de reprise du marché du jeudi
  • Une amorce de reprise du marché du jeudi
    Une amorce de reprise du marché du jeudi
  • Une amorce de reprise du marché du jeudi
    Une amorce de reprise du marché du jeudi
Publié le
LABRO Guy

Hier, la municipalité a mis en place, avec l’accord de la préfecture, trois points de vente. Des voix s’élèvent pour réclamer le retour d’un vrai marché.

Ce n’est pas le vrai marché", entendait-on ici et là hier matin place Notre Dame, place Lescure ou devant la halle. Mais un début. L’amorce d’une renaissance du marché hebdomadaire du jeudi, dont le dernier s’était tenu le 19 mars.

Hier matin, sur les trois lieux précités avaient été installés des points de vente. "La commune a souhaité que la population du centre-ville puisse bénéficier en ces temps de crise d’un approvisionnement en aliments frais et de qualité provenant de notre territoire local, tout en apportant son soutien à la production locale. Elle estimait aussi qu’il était important pour la pérennité future du marché hebdomadaire du jeudi matin, si capital pour l’activité commerciale de la ville, qu’un point de vente, si ténu soit-il, soit maintenu ce jour-là", avaient expliqué les élus en annonçant cette mise en place, en accord avec la préfecture.

L’autorisation avait été donnée pour deux stands par point de distribution avec au maximum trois vendeurs. Et, bien sûr, en respectant toutes les préconisations sanitaires en vigueur (sens de circulation pour éviter les croisements, barrières devant les stands, distance des 1 mètre entre chaque personne). Ce qui était officiellement appelé "un service de vente" ne concernait que les produits alimentaires de première nécessité, dont les plants de fruits et légumes.

Et pour cette reprise, la clientèle a répondu présente. Avec un flux continu, et même dans la matinée quelques pointes (petites) de fréquentation. Preuve de l’attente des chalands. Et des habitudes pour le marché du jeudi.

Lettre ouverte et coup de gueule

Selon l’accord de la préfecture, ce point de vente sera renouvelé chaque jeudi matin de 8 heures à midi. Alors qu’un collectif demande la tenue d’un vrai marché et a adressé une lettre ouverte à la préfète. Autre demande pour un vrai marché. Celle de Jean Mazars, le charcutier de Montsalès. Il parlait hier de discrimination. "Je souhaite que tout le monde puisse venir sur le marché. Sur les allées, entre le Saint-Jean et la place de la Liberté, il y a suffisamment d’espace pour un marché, tout en respectant les mesures sanitaires." Un plaidoyer en forme de coup de gueule.

Réadaptation des marchés

Et l’après 11 mai, dont on dit que rien ne sera comme avant. "Il faudra réadapter les marchés" estime Brigitte Mazars, en tournant son aligot. Pour elle, cela pourrait passer par une "plateforme de livraison de produits précommandés avec prépaiement". L’idée est lancée.

En tout cas, avec le confinement, le consommateur a modifié ses comportements d’achat. Ces nouvelles habitudes seront-elles pérennisées après la crise ?

Si elles perdurent, les marchés devront alors évoluer.

Hier, la municipalité a mis en place, avec l’accord de la préfecture, trois points de vente. Des voix s’élèvent pour réclamer le retour d’un vrai marché.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?