Onet-le-Château. Sylvie profite du confinement pour peaufiner ses maquettes

Passionnée, depuis sa plus tendre enfance, par le monde des Lilliputiens, Sylvie s’est réellement mise au monde de la maquette en 2006. "Je n’étais pas encore à la retraite, mais je me suis dit que peut-être, alors, je ne pourrais pas m’y adonner si j’avais la maladie de Parkinson ou une baisse de vue importante". Une anecdote qu’elle rapporte avec beaucoup d’humour, car dans le fond ce fut une bonne excuse d’aborder ce monde féerique, bien avant l’échéance prévue. C’est à l’occasion de l’anniversaire de sa sœur qu’elle se lança.

" Pour ces 50 ans, je voulais lui offrir un cadeau exceptionnel. Je décidais alors de réaliser la maquette de son salon. Une création qui me prit plusieurs mois, réalisée en douce avec la complicité de ma nièce. La surprise fut à la hauteur du travail". Après plusieurs créations, deux cuisines, un salon ancien, une cave, une chambre, un hall d’entrée (entre autres) Sylvie profite du confinement pour peaufiner sa dernière maquette, entamée il y a longtemps, les aléas de la vie bouleversant souvent les objectifs. "C’est la réplique d’une chambre d’hôte, en Bretagne, dont les mérites étaient vantés dans un magazine, avec quelques photos à l’appui ". Cette fois-ci, impossible pour elle de s’appuyer sur un modèle ; elle détermine tout, telle la grandeur de la chambre, les proportions des autres éléments par rapport à l’échelle du travail (1/12e) et de ce que l’on peut apercevoir sur les photos du magazine.

Lorsqu’elle fait une maquette, son esprit est toujours en éveil, et un rien pour servir à la construction de la miniature : des glands pour faire de la vaisselle, des petites rondelles de métal pour des bougeoirs, des perles pour des poignées de meubles, etc.

"Pour donner du réalisme à la création, il est essentiel de l’abîmer un peu ou de la salir" confie Sylvie…