Rignac. La paroisse a su s’adapter face au confinement

Si les temps sont durs dans beaucoup de domaines, il en est de même pour la vie paroissiale : "Il n’y a plus de cérémonies dans nos églises sauf pour les sépultures à condition de respecter les règles prévues de moins de vingt personnes et les distances réglementaires" explique le père Monziols, responsable de la paroisse Saint-François d’Alzou.

Alors il n’y a plus rien ? Si, la recherche de Jésus continue à la maison pour les enfants du catéchisme ainsi que pour les collégiens en aumônerie. Des documents ont été envoyés par mail, des activités à réaliser surtout dans le temps de Pâques. Et aussi des prières... Oui, il y a des déceptions parce que les baptêmes de Pâques n’ont pas pu se réaliser : "Nous nous étions tellement préparés, mais ce n’est que reporté à des jours meilleurs. Plus compliqués seront le report des mariages et des baptêmes déjà inscrits, les démarches de communion ou de Fête de la Foi : il nous faut attendre les instructions, mais tout se déroulera le moment venu" poursuit le père Monziols.

Records d’audience

La communauté catholique a été obligée, souvent avec joie, de repousser ses cloisonnements. Le dimanche à la télévision le Jour du Seigneur bat des records d’audience. La chaîne KTO aide à prier souvent en lien avec Lourdes (le chapelet chaque après-midi). Il est possible de participer à beaucoup de messes en lien avec l’Évêque à partir de la chapelle de l’Évêché, des prêtres retransmettent leur célébration ou des méditations pour rester en lien avec leurs fidèles et les plus courageux peuvent suivre la messe du Pape le matin à 7 heures.

Et de citer tous les messages envoyés sur le net : "Cette crise nous oblige à découvrir d’autres moyens pour être en relation, pour être solidaires et pour vivre la fraternité, on a su s’inventer" conclut le responsable qui ne veut pas oublier ceux qui se sentent bien seuls : "Si regarder en arrière te cause du chagrin et regarder en avant t’inspire de la crainte, alors regarde à côté de toi, il y a quelqu’un !".