Dépistage du coronavirus: avec ses robots testeurs, l'Ile-de-France prête à "faire face"

  • Installées au sud de la capitale, au milieu des écoles paramédicales de l'ancien hôpital Broussais, "ces deux plateformes sont capables de faire 4.000 tests par jour à plein régime"
    Installées au sud de la capitale, au milieu des écoles paramédicales de l'ancien hôpital Broussais, "ces deux plateformes sont capables de faire 4.000 tests par jour à plein régime" ALAIN JOCARD / AFP
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Relaxnews

(AFP) - Deux machines capables de réaliser chacune 2.000 tests de dépistage du coronavirus par jour ont été installées dans un bâtiment des Hôpitaux de Paris, ce qui doit permettre à l'Ile-de-France de "faire face à la demande" dans les prochaines semaines.

Ces deux appareils font partie des "20 robots de grande capacité" achetés en Chine par le ministère de la Santé et répartis dans les principaux CHU français.

Installées au sud de la capitale, au milieu des écoles paramédicales de l'ancien hôpital Broussais, "ces deux plateformes sont capables de faire 4.000 tests par jour à plein régime", ce qui "aurait été absolument impossible sans un système totalement automatisé", a expliqué le Pr Michel Vidaud, chef du service de biologie de l'hôpital Cochin, lors d'une visite du site lundi.

"On peut avoir les résultats dans les 24 heures avec un taux de fiabilité élevé", a assuré le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, précisant que chaque machine "rend aujourd'hui 1.000 résultats par jour".

Pour Aurélien Rousseau, directeur de l'agence régionale de santé, ces robots fournissent "une capacité extraordinaire de tests massifs, rapides et sécurisés", en complément des laboratoires d'analyses hospitaliers et libéraux.

L'Ile-de-France est ainsi "capable de faire 40.000 tests par semaine", un nombre qui "va progresser chaque jour", même si "on sait qu'on ne fera pas autant de tests, parce qu'on n'a pas autant de sollicitations".

Mais avec la mise en place du traçage des malades et de leur contacts, "la tension va être forte", a-t-il prédit, tout en estimant être "en situation de faire face à cette demande et de prendre en charge toutes les personnes qui ont besoin de tests".

"C'est un enjeu majeur au moment où débute le déconfinement", a souligné le préfet de police, Michel Cadot. Selon lui, "la qualité et la rapidité de l'exploitation des tests (...) permettront d'éviter la renaissance d'une deuxième vague" épidémique.

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