Saint-Christophe-Vallon. Une belle chaîne de solidarité a permis de fabriquer masques et surblouses

  • Marithé Domergue, un maillon essentiel de la chaîne de solidarité.
    Marithé Domergue, un maillon essentiel de la chaîne de solidarité.
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CORRESPONDANT

C’est dans un esprit de solidarité, qu’au début de la pandémie, Marithé Domergue de Glassac a répondu à l appel d’une infirmière de l hôpital de Villefranche-de-Rouergue. Cette dernière, adhérente du club de couture animé par Marithé dans l’Ouest Aveyron, a mis l’accent sur la pénurie de masques et surblouses au sein de son établissement. Toutes les couturières du club se sont alors mises au travail. Mais très vite, en raison du confinement, une association de bénévoles s’est créée localement et Marithé a décidé de poursuivre l’opération à Saint-Christophe. Elle s’est inscrite sur un site recensant les besoins des soignants et dépendant du Conseil départemental (Solidarité Ehpad Aveyron), tout en faisant appel aux bonnes volontés locales. Le bouche à oreilles a bien fonctionné et les propositions sont venues de tous les côtés. De vieux draps, du voile d’hivernage, des élastiques, du fil sont arrivés de La Primaube, Balsac, Séveyrac, Marcillac, Clairvaux, Aubin et Saint-Christophe. Le Panier paysan à Nuces et la pharmacie de Saint-Christophe ont souvent servi de lieux de dépôt. Parallèlement à l’afflux de ces dons, de nombreuses "cousettes" ont proposé leur aide à Marithé. Les unes découpent les gabarits selon les modèles proposés par des CHU, puis les assemblent ou cousent les biais et les ceintures. D’autres bénévoles se chargent du lavage et du repassage. Une dernière assure la collecte des fournitures et la livraison des 120 surblouses aux Ehpad de Cougousse, Clairvaux, Firmi, Laissac, à la maison de retraite Saint-Joseph et au centre de soins de Marcillac. Dans les environs, des kinés, sages-femmes et autres soignants ont également profité d’une vingtaine de ces tenues sanitaires, tandis que sur les 200 masques confectionnés, 120 ont été expédiés à Villefranche pour l’ADMR, les enseignants, les résidents des Ehpad et les enfants de soignants. Les autres ont été distribués à des particuliers et aux employés communaux. Cette véritable chaîne de solidarité qui s’est mise en place, sur la commune et au-delà, devrait perdurer après la fin du confinement.

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