Rignac. La résidence Marie-Gouyen pleure Maryline

Abonnés
  • Sur une table, son portrait, un bouquet de fleurs, des souvenirs...
    Sur une table, son portrait, un bouquet de fleurs, des souvenirs...
Publié le
CORRESPONDANT

Déjà éprouvés par les mesures sanitaires qui les condamnent à rester confinés et à prendre les repas dans leurs chambres, les pensionnaires de la résidence Marie Gouyen ont été éprouvés par la perte d’une des leurs. Arrivée en 2012, Maryline est partie brutalement le jour de ses 50 ans, pas emportée par ce virus qui sévit actuellement mais par la maladie qui touchait gravement son corps, peut-être fatiguée de se battre. Pourtant elle savait rester coquette, prendre soin de son corps et le faire vivre par la danse. Elle avait prévu de souhaiter son anniversaire, elle voulait déguster une part du gâteau. La résidence a organisé une cérémonie simple, familiale, pleine d’amitié. A cause des distances à respecter, tous les résidents n’étaient pas dans la salle. Les autres ont suivi la cérémonie en vidéo dans leurs chambres peu après que ses obsèques aient été célébrées en l’église de Cantoin. Dynamisme, entrain, souci du ménage, volontiers perfectionniste, caractère affirmé, gentillesse, dévouement, toujours présente pour aider sont à relever dans les témoignages exprimés par les divers intervenants. Des témoignages plus personnels, tirés de chansons qu’elle aimait : "Et tout là-haut dans ton jardin, nous te souhaitons mille copains, et tout là-haut dans ta montagne en attendant qu’on te rejoigne… mon amie tu vas me manquer".

Danse, danse, danse !

Le club handi-danse de la résidence qui prépare des chorégraphies avec l’école de danse ruthénoise de Nadège Cayron a perdu un de ses membres qui aimait danser sur la chanson de Céline Dion : Encore un soir ! Triste évocation, car malheureusement à la résidence, il n’y a plus de soir avec elle. Alors, "Danse, danse, danse avec les étoiles… il y en a peut-être une qui scintillera plus fort vers toute la famille Marie- Gouyen".

Avenante, souriante, rayonnante, la colombe, comme l’appelait sa voisine de chambre, s’en est allée. Au revoir Maryline, avec toute notre affection !

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?