Rignac. La résidence Marie-Gouyen fait appel aux bénévoles

Si la résidence Marie-Gouyen et les résidents admettent les contraintes sanitaires, le temps commence à devenir un peu long pour tout le monde. Aussi, un appel a été lancé en direction des bénévoles qui tout au long de l’année organisent à l’attention des résidents des animations diverses et qui depuis les mesures sanitaires ont cessé toute activité : "Avec l’amorce du déconfinement, les mesures ont été assouplies, les visites des familles sont organisées sur rendez-vous, certains résidents peuvent prendre leurs repas dans la salle de restauration" a expliqué Sandrine Courcelaud la responsable du pôle accompagnement. Et comme les bénévoles sont susceptibles d’intégrer l’établissement, Yolande Bosc, l’infirmière coordinatrice leur a exposé les différentes précautions à prendre en matière d’habillement : se changer de vêtements avec une tenue spécifique pour l’établissement, sur-chaussures, utilisation du gel, masque, distanciations… Sandrine a ensuite rappelé que tout le personnel médical, administratif et de direction est sollicité pour aider aux repas, à la désinfection des divers espaces.

D’où cet appel lancé aux bénévoles pour aider à la désinfection des chambres, des poignées de portes, des interrupteurs et tous autres objets pouvant être touchés : "Le personnel pourrait souffler un peu et se consacrer à d’autres tâches plus en rapport avec ses qualifications".

Reprise des activités

Concernant la possible reprise des activités, c’est Marie-Pierre Marty, la conseillère en économie sociale et familiale qui s’est adressée aux bénévoles : "Si la reprise des activités culturelles que sont les jeux, la lecture des livres et des journaux, le théâtre, l’informatique se fait, ce sera en petits groupes, à distance les uns des autres, avec des précautions très importantes, mais aussi en plein air selon le temps".

Chaque bénévole s’est exprimé, a donné ou donnera ses disponibilités car "tout est à envisager pour la sérénité des résidents qui ont encore l’interdiction de rentrer dans les chambres de leurs voisins" a conclu Sandrine.