Rignac. Le camping attend la sortie du confinement

Le coronavirus avec les restrictions sanitaires qu’il entraîne impacte l’économie et le tourisme. Le camping municipal de La Peyrade n’échappe pas à la règle : "Le carnet des réservations reste pratiquement vide", concède Pierre Bison qui, avec son épouse Véronique, assure la délégation de service public donnée par la mairie. Habituellement le camping ouvre ses portes aux alentours de Pâques. Cette année, il faudra attendre. La deuxième vague de déconfinement fixée par l’État au 2 juin est attendue avec impatience. L’autorisation d’ouverture est espérée : "Les emplacements sont très spacieux, les sanitaires également, on n’aura aucune peine pour exiger les gestes barrières recommandés et les distanciations réglementaires", explique Véronique qui a utilisé son temps à confectionner une cinquantaine de masques à l’attention des producteurs du marché du mardi matin, Les époux Bison ne restent pas inactifs. Si le snack est fermé, ils proposent sur commande (09 51 53 21 13) des plats à emporter : burger mirabel frites, aligot saucisses, saucisses frites, steak haché frites…

Pour essayer de booster le redémarrage de la vie estivale et faire connaître le Pays rignacois, les gérants offrent aux personnels soignants de la région Occitanie une semaine de vacances. Avec les vélos électriques espérés, ces possibles vacanciers pourraient constater que nous avons la chance de vivre sur un territoire bénéficiant d’une richesse patrimoniale avec les châteaux de Bournazel et Belcastel, les musées Georges-Rouquier et La Palairie de Goutrens et naturelle avec les vignobles, les étangs, le site de Mirabel… ainsi que sur un territoire avec une diversité d’activités de pleine nature : chemins de randonnée, piscine, parcours de santé du parc de la Peyrade. Et si le déconfinement le permet, il y a les activités culturelles, le patrimoine associatif dense qui apporte un plus indéniable.

Les époux Bison espèrent : "Habituellement, on a beaucoup de vacanciers au dernier moment. Mais là, ce sera encore plus tard !". Pourvu qu’ils viennent, c’est le plus important !