Votre enfant boude devant son assiette ? Le forcer pourrait s'avérer contre-productif

  • D'après cette nouvelle recherche, plus les parents tentent de contrôler l'alimentation de leurs enfants, plus ceux-ci sont susceptibles de devenir des "mangeurs difficiles".
    D'après cette nouvelle recherche, plus les parents tentent de contrôler l'alimentation de leurs enfants, plus ceux-ci sont susceptibles de devenir des "mangeurs difficiles". pelojum / IStock.com
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Relaxnews

(Relaxnews) - Une recherche menée sur plus de 300 familles montre que forcer les enfants à manger de tout pourrait accentuer le tempérament "mangeur difficile" de leur progéniture. 

C'est l'heure du déjeuner et vous poussez un énième soupir devant le spectacle de votre enfant qui, la mine dégoûtée, repousse son assiette à laquelle il n'a quasiment pas touché. Si votre bambin gravite autour de l'âge de quatre ans, rien de surprenant à ce qu'il fasse la fine bouche, explique une nouvelle étude parue dans Pediatrics.

"Les parents peuvent essayer de déterminer les préférences de leurs enfants pour des régimes alimentaires plus appétissants et plus sélectifs afin d'être en meilleure santé. Mais cela n'a pas toujours l'effet désiré", prévient la chercheuse Megan Pesch, pédiatre spécialiste du développement comportemental à l'hôpital pour enfants C.S. Mott de Michigan Medicine (Etats-Unis), qui a dirigé l'étude.

La recherche a suivi 317 familles (mère et enfant) issues de foyers à faibles revenus sur une période de quatre ans. Les informations recueillies se basent sur les habitudes alimentaires des enfants à l'âge de 4, 5, 6, 8 et 9 ans, ainsi que sur les attitudes des mères vis-à-vis d'eux. 

D'après cette nouvelle recherche, plus les parents tentent de contrôler l'alimentation de leurs enfants, plus ceux-ci sont susceptibles de devenir des "mangeurs difficiles". Si l'on se fie à ces résultats, le contrôle ne serait donc pas la meilleure stratégie à adopter.

Mais alors que faire pour inciter son enfant à manger "de tout" ? Selon l'étude, toute tentative d'élargir les préférences alimentaires doit avoir lieu avant l'âge de quatre ans, pour être le plus efficace possible. 

Les auteurs de la publication insistent néanmoins sur la nécessité de mener des études plus approfondies concernant l'alimentation des parents et celles des enfants "mangeurs difficiles".

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