Villefranche-de-Rouergue. Le marché retrouve sa configuration

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  • La place Notre-Dame avait retrouvé de la fréquentation, chacun essayant de respecter une distanciation physique.
    La place Notre-Dame avait retrouvé de la fréquentation, chacun essayant de respecter une distanciation physique.
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GDM

Malgré les modifications prévues par la mairie, les forains se sont installés sur leurs emplacements habituels. D’où un visage habituel d’avant confinement.

Pour la sécurité de chacun et la pérennité du rendez-vous hebdomadaire, la municipalité avait prévu d’apporter quelques modifications à l’organisation du marché de ce dernier jeudi. Elle avait décidé d’étendre l’implantation des déballages et d’assurer une meilleure répartition des commerces, selon les recommandations gouvernementales. Il était ainsi prévu de déplacer vers le Saint-Jean (le long de l’avenue Jean Colombiès) une grande partie des commerces non alimentaires des allées Aristide Briand. Ceci afin d’aérer ces dernières.

Force était de constater hier que cette organisation n’avait pu être mise en place. Chacun s’était installé à sa place habituelle d’avant la période de confinement. "On ne peut pas nous imposer de changer d’emplacement. Aucun texte nous l’oblige", répétait un forain. Donc, le marché présentait une configuration à peu près normale. avec, toutefois, un espace d’un mètre laissé entre les stands.

Des consignes de sécurité sanitaire avaient été aussi données par la mairie : respect de la distanciation sociale, utilisation de gel hydroalcoolique, interdiction de toucher des produits, de procéder à des dégustations et de faire des essayages de vêtements, port du masque fortement recommandé…. Les exposants, quant à eux, devaient porter un masque, proposer systématiquement du gel hydroalcoolique sur leur stand, afficher et faire respecter les consignes…

Nous retiendrons l’initiative de ce marchand de chaussures de Caylus, un fidèle du marché de Villefranche depuis des décennies qui avait écrit au feutre noir sur un carton "Ne pas toucher les chaussures". Pour sa part, Brigitte Mazars, masquée, avait son flacon de gel hydroalcoolique qu’elle utilisait entre chaque service d’aligot ou de fromage, et les producteurs de fruits et légumes servaient eux-mêmes leur clientèle

Reprise

Et les affaires ? "Pas trop mal", disait un forain, installé sur les allées, avec un petit sourire au coin du visage. Cela voulait tout dire. "Cela reprend bien". Son voisin restait plus dubitatif. "Je n’ai pas fait grand-chose ce matin. Il faut que les gens s’habituent à revenir sur les marchés.". Ce que confirmait un autre commerçant non sédentaire : "J’ai vendu un vêtement à une personne qui ressortait pour la première fois au marché."

En tout cas, ce marché est un signe que la vie reprend ses droits après avoir été mise entre parenthèses.

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