Réouverture en douceur des gymnases à Rodez

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  • Le dojo et la salle Ginette-Mazel doivent rouvrir dans les prochaines heures.
    Le dojo et la salle Ginette-Mazel doivent rouvrir dans les prochaines heures. Centre Presse - José A. Torres
Publié le , mis à jour
Aurélien Parayre

Si la levée de l’arrêté d’interdiction d’accès aux gymnases de la ville est attendue pour aujourd’hui, le retour des sportifs devrait se faire de manière raisonnée.

Conformément aux annonces du gouvernement concernant la phase II du déconfinement post Covid-19, les gymnases ruthénois devraient rouvrir leurs portes dès aujourd’hui. Les différents clubs sportifs sont en tout cas en attente de directives municipales en ce sens. " La levée du décret d’interdiction d’accès devrait être signée demain ", faisait-on savoir à la mairie hier. Ce qui doit sonner le retour des pratiquants en suivant.

"C’est clair que les jeunes ont envie, que tout le monde a hâte, mais on va voir dans quelles conditions on peut se retrouver ", glisse Xavier Alric, président du club de basket. "On ouvrira sous réserve que les clubs appliquent strictement les protocoles de leurs fédérations ", précise-t-on encore à la Ville. Ce qui confère à ce retour sur sites une notion hétérogène. " Nous, on reste pour l’heure en attente des mesures éditées par notre fédération, notamment par rapport aux différents agrès", explique Patricia Anquez, coprésidente du Gym club, qui pèse quelque 650 licenciés installés dans les salles du niveau - 4 de l’Amphithéâtre.

Certaines disciplines arrivent aussi en fin de saison. Et les avantages pour certains de mettre en place un retour à la pratique pour quinze jours ou trois semaines dans des conditions difficiles restent largement discutables. "Il va falloir qu’on en parle, souligne Jean-Michel Goubert, ancien président emblématique du club d’escrime, aujourd’hui préposé au haut niveau. Y a-t-il un intérêt de faire revenir les jeunes maintenant et dans ces conditions-là ?"

"Un vrai enjeu"

"C’est capital pour nous, croit savoir pour sa part Benoît Courtin, l’homme fort des handballeurs de la ville. On va voir comment on peut fonctionner, mais remettre les jeunes ensembles est une priorité. C’est primordial de se projeter sur la saison prochaine. Les jeunes et les parents doivent avoir confiance pour renouveler leurs licences, c’est un vrai enjeu. " Ce qui a d’ailleurs poussé le dirigeant et son club à "investir dans du matériel spécifique " afin de pouvoir proposer des activités en accord avec les règles sanitaires qui devront être appliquées. Certaines sont communes (groupes de dix, sens de circulation…) et d’autres propres à chaque sport, sachant que certains, comme ceux de combat, ne peuvent pour l’heure pas reprendre. "On a anticipé la réouverture du dojo, témoigne pourtant, Fabien Noël, coordinateur sportif au club de judo pour les 250 licenciés ruthénois. Chez nos jeunes compétiteurs et compétiteurs, en profitant des installations du lycée Saint-Jo, sans combattre évidemment, puisque, pour l’heure, on ne le peut pas. " "On a une réunion mercredi, dit-il encore, Mais si on ne peut toujours pas combattre, il est possible qu’on reste en l’état et qu’on diffère encore notre retour au dojo, pour ne pas prendre de risque. "

Les différents gymnases de la ville, s’ils doivent rouvrir à compter d’aujourd’hui, pourraient pour certains refermer leurs portes dès cet été ; laissant seul l’Amphithéâtre accessible pour les activités à destination du jeune public, notamment celles proposées sous l’égide de la municipalité. Ceci s’expliquant par la difficulté de mettre en place les différentes mesures sanitaires en vigueur (entrée et sortie différenciées, taux de remplissage…). Un constat établit toutefois à l’instant T, et qui est donc encore, à cette heure, susceptible d’évoluer.

Vers un été en mode dégradé

Les différents gymnases de la ville, s’ils doivent rouvrir à compter d’aujourd’hui, pourraient pour certains refermer leurs portes dès cet été ; laissant seul l’Amphithéâtre accessible pour les activités à destination du jeune public, notamment celles proposées sous l’égide de la municipalité.  Ceci s’expliquant par la difficulté de mettre en place les différentes mesures sanitaires en vigueur (entrée et sortie différenciées, taux de remplissage…). Un constat établit toutefois à l’instant T, et qui est donc encore, à cette heure, susceptible d’évoluer.

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