Espalion. Les pèlerins font leur retour

  • Les premiers pèlerins sont de retour sur le chemin de Saint-Jacques.
    Les premiers pèlerins sont de retour sur le chemin de Saint-Jacques.
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CORRESPONDANT

La "Via Podensis", classée par l’Unesco, n’a pas connu l’affluence habituelle, mais les marcheurs sont de retour.

Confinement oblige, le mois d’avril et début mai, la Via Podensis n’a pas accueilli les marcheurs et pèlerins qui profitant des températures printanières, traversent notre région. Des quatre routes menant à Saint-Jacques-de-Compostelle, la Via Podensis est la plus fréquentée. Partis du Puy-en-Velay, sac sur le dos, bourdon en main, avec la coquille véritable label, les pèlerins traversent Aubrac, Saint-Chély-d’Auibrac, Saint-Côme-d’Olt et arrivent à Espalion, avant de repartir vers Bessuéjouls, Estaing, Golinhac, Conques...

Un beau périple dans notre Haut-Rouergue où les ponts de Saint-Chély-d’Aubrac, Espalion et Conques ont été classés par l’Unesco. Depuis l’engouement retrouvé de ces chemins tracés jadis par d’antiques pèlerins, marqués par la présence d’églises, abbayes, et chapelles, des milliers de pèlerins ont suivi ces trajets si riches tant par leur patrimoine architectural que par la beauté des paysages.

Une manne économique

Des pèlerins en quête d’une démarche spirituelle, mais aussi tout simplement des marcheurs amoureux de la nature, à la découverte d’horizons nouveaux qui apprécient eux aussi les majestueuses étapes et bénéficient de la logistique qui s’est mise en place au fil des ans. De nombreux Français empruntent ces routes, mais aussi des Anglais, Hollandais, Espagnols, Suisses, Canadiens... de tous âges et de toutes catégories sociales. Un vrai phénomène de société qui constitue un atout touristique et un apport économique appréciable pour le Nord-Aveyron.

La création de gîtes, le développement des chambres d’hôtes sont la preuve concrète de la nécessité de satisfaire cette clientèle touristique.

De nombreux commerces, épiceries, restaurants, hôtels... en bénéficient et bon nombre d’entre eux y doivent leur survie dans les petits villages. Beaucoup d’entre eux attendent avec impatience de retrouver l’afflux de ces marcheurs.

Pour l’instant, ils sont encore peu nombreux, mais si le départ est quelque peu laborieux, il faut souhaiter que cet été les familles privilégient les vacances dans l’hexagone et signent le retour attendu, dans notre belle région.

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