Trémouilles. Garder le lien coûte que coûte

  • Céline Rouelle. Céline Rouelle.
    Céline Rouelle.
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CORRESPONDANT

S’occuper d’enfants différents est un quotidien qui conjugue de nombreuses compétences en bienveillance, disponibilité, attention, écoute… Mais lors du confinement comment a été abordée cette situation dans l’établissement de l’IME les Cardabelles d’Onet-le-Château dirigé par Mme Chancellier et géré depuis peu par la Fondation OPTEO (anciennement ADAPEAI). Et maintenant que la situation redevient peu à peu normale quel en est le retour ?

Céline Rouelle, 38 ans, maman de Lola, Romane et Faustine, aide médico psychologique et monitrice éducatrice, résidant à Frayssinous commune de Trémouilles, a pris le temps de raconter son vécu… Depuis 15 ans, Céline s’occupe d’enfants en difficulté au sein de l’établissement, avec des jeunes de 6 à 20 ans présents du lundi au vendredi de 9 heures à 16 h 30 et le mercredi de 9 h à 13 h. Elle prend soin de les accompagner dans leur quotidien par des ateliers éducatifs pour favoriser leur autonomie, leur relation aux autres, leur réassurance (atelier cheval, piscine, sortie extérieure, musique…). La relation avec les familles reste importante pour compléter cet accompagnement.

Aussi lors de la fermeture de l’IME actée le 17 mars au soir, des inquiétudes de part et d’autre ont été ressenties. Elle a pu garder le lien par visio ou contact téléphonique tout le temps du confinement. Étant considérée comme "soignante" Céline a été détachée le 27 avril à la Maison d’Accueil Spécialisée (MAS) de Saint-Côme-d’Olt durant trois semaines où elle a poursuivi son travail d’accompagnement, de soins pour soulager et renforcer les équipes et assurer une aide envers les adultes fragiles et en situation de handicap. Mais le déconfinement peu à peu se remet en route, et depuis le 11 mai, Céline a pu retrouver l’IME et quelques enfants. Car l’effectif reste encore assez restreint (12 par jour au lieu de 63 enfants). Elle se réjouit de retrouver les enfants comme ses collègues, entourée d’une vraie équipe éducative et rééducative (éducateurs spécialisés, moniteurs éducateurs, instituteurs, orthophoniste, psychomotricienne, psychologue). Sans eux, l’accompagnement de ces enfants ne serait pas complet. "Le contact simple avec les enfants, sans gestes barrières, sans masques me manque mais reste indispensable à tous" précise-t-elle.

La soirée grillades prévue début juillet semble compromise, mais ce n’est que partie remise !

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