Rodez : les jardins familiaux sortent de leur hibernation

  • L’association, présidée par René Nicouleau, compte 155 parcelles… et 42 personnes sur liste d’attente.
    L’association, présidée par René Nicouleau, compte 155 parcelles… et 42 personnes sur liste d’attente. repro cpa
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X.B.

L’heure de la reprise a sonné pour les 155 bénéficiaires des jardins ouvriers, avec beaucoup de travail sur les parcelles pour reprendre le dessus sur la nature..

On y jardine avant tout mais on y partage, à l’occasion, repas ou châtaignes grillées… C’est un lieu fédérateur qui, au bord de l’Aveyron, reprend vie peu à peu à la faveur du déconfinement. Et pourtant, aux jardins ouvriers de la Labardie (appelés aussi jardins familiaux ou jardins partagés), l’activité n’a jamais vraiment cessé. Celle des végétaux, surtout, qui ont pris leurs aises sur les 155 parcelles, mais aussi celle des humains qui en sont les bénéficiaires.

"Les jardins n’ont jamais été fermés, explique le président René Nicouleau. Il fallait cependant respecter les règles : ne pas faire plus d’un kilomètre pour se rendre aux jardins, et rentrer au bout d’une heure de jardinage", assimilé à une activité physique sur les dérogations. "Chacun restait dans son jardin, on ne faisait pas d’attroupement", se souvient René Nicouleau. À plusieurs reprises, des contrôles de police ont eu lieu parmi les jardiniers fréquentant le site, sans aucune verbalisation à la clé.

Depuis quelques jours et petit à petit, les jardins reprennent vie. Au début du confinement, à la mi-mars, l’heure aurait dû être au bêchage et à la préparation de la terre. Avril aurait dû être l’époque pour planter patates, salades et carottes avant mai pour les haricots et tomates.

"Les gens ont beaucoup de travail à rattraper mais depuis le début du déconfinement, j’ai l’impression que certains n’osent pas venir", affirme René Nicouleau. Depuis 25 ans et visiblement avec beaucoup d’envie, il est le président de l’association, qui compte 155 parcelles… et 42 personnes sur liste d’attente.

Des jardins "très demandés", souligne René Nicouleau, qui se réjouit par ailleurs du rajeunissement des effectifs, avec chaque année davantage de jeunes attachés à la qualité des produits qui les nourrissent. "C’est vrai que nous, on sait ce qu’on mange", s’amuse le président.

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