Decazeville. 500 personnes pour "Des moyens, pas des médailles !"
Dans le cadre de la journée nationale d’action des hospitaliers, CGT et F0 avaient invité à la mobilisation.
La colère gronde", "Sauve ta réa, un jour elle te sauvera", "stop au blabla, plus d’actes !", "Masqués, pas muselés", "Stop aux fermetures de lits et de services".
Les banderoles étaient explicites hier en fin d’après-midi devant l’hôpital de Decazeville où près de 500 personnes (350 selon la police, 600 selon les organisateurs) se sont rassemblées dans le cadre du mouvement national de revendications lancé par les syndicats afin d’obtenir davantage de moyens pour les établissements de santé publics et privés.
Outre les salariés de l’hôpital, on notait la présence de salariés des Ehpad de Firmi et de Flagnac, particulièrement touchés par le Covid-19 durant la crise sanitaire. La population, des gilets jaunes et des élus se sont joints à la manif, dont le conseiller régional Stéphane Bérard, des conseillers départementaux (Christian Tieulié, Graziella Piérini, Bertrand Cavalerie), des élus de communes du Bassin, notamment Aubin et son maire Laurent Alexandre accompagné d’autres élus ; de Cransac et Decazeville.
Tour à tour, Pascal Mazet (secrétaire départemental CGT Santé), Stéphanie Ruiz (CGT hôpital), Philippe Cauffet (FO), Laurence Cahors (secrétaire UL CGT et secrétaire départementale CGT FAPT) ont plaidé pour des jours d’après crise sanitaire apportant "un véritable changement en mieux".
Dans un discours très applaudi, Stéphanie Ruiz soulignait les attentes des professionnels de santé : "une revalorisation des carrières, une reconnaissance, un véritable plan santé gouvernemental. On ne veut pas de médailles ou de chèque-cadeau, c’est humiliant, mais plus de moyens pour l’hôpital. L’état nous a laissés partir à la guerre sans armes : pas de masques ou de surblouse.
Heureusement des entreprises et des citoyens nous en ont fournis et nous les en remercions encore aujourd’hui. L’état n’a pas été au rendez-vous. Il faut maintenant un vrai plan santé au service de la population, et une politique d’aménagement du territoire. Car il n’y a pas d’entreprises sans services publics et pas de services publics sans entreprises, sinon c’est le désert médical".
Comme indiqué dans notre édition d’hier, la CGT a rencontré le directeur local de l’ARS afin d’obtenir au plus vite la réouverture des lits de soins continus, provisoirement transférés durant la crise sanitaire.
Laurence Cahors a pour sa part également fait le point sur la situation de La Poste et le bras de fer engagé entre le syndicat CGT et la direction.
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