Villefranche-de-Rouergue. "Le marasme, c’est pour maintenant"

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  • Un des groupes présents à la Maison Populaire planche sur les actions à mener localement./Photo D.D.
    Un des groupes présents à la Maison Populaire planche sur les actions à mener localement./Photo D.D.
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GDM

Un virus peut-il venir à bout de l’ample vague de contestation issue des Gilets jaunes ? Assurément pas, si l’on en juge par la teneur des débats qui avaient lieu à la Maison Populaire et Citoyenne, l’autre dimanche, entre militants de Villefranche-de-Rouergue, Decazeville et du Vallon.

"Ce mouvement a ceci d’extraordinaire, c’est que nous nous sommes tous retrouvés. Et malgré la confusion entretenue par les pouvoirs en place, c’est bien la solidarité qui sort gagnante de l’épreuve du confinement : solidarité avec les soignants, solidarité avec tous ces invisibles qui continuaient à assurer le lien. Avez-vous vu tous ces gamins de banlieues qui ravitaillaient les petits vieux de leur immeuble ?", se réjouit Pierre qui préfère s’en tenir aux côtés positifs…

"Oui mais le marasme, c’est pour maintenant, car l’économie a été sabotée pour rendre les salariés corvéables à merci", nuance Chrystel, qui vient d’apprendre que le temps de chômage partiel ne comptera pas pour sa retraite.

L’unanimité se fait cependant sur l’intérêt d’une convergence des luttes face à un nouvel ordre mondial. " D’ailleurs, n’est-il pas temps de lancer un référendum d’initiative citoyenne à l’échelle nationale pour sortir de cette Europe économique dont nous ne voulons pas ?".

Même défiance vis-à-vis des autorités médicales et notamment de l’OMS : "Pendant le confinement, douze hôpitaux en France ont prescrit la chloroquine contre l’avis de l’OMS. C’était un acte de désobéissance civile qui en dit long sur le contexte ambiant. Et le Conseil de l’Ordre se met hors-la-loi lorsqu’il s’en prend à la liberté des médecins de prescrire le traitement qu’ils jugent le plus approprié…"

Tel était le ton des échanges en ce dimanche de retrouvailles, des échanges documentés à la faveur d’un confinement forcé et démultipliés sur la toile pour que cette fois, le monde d’avant ne préfigure pas le monde d’après.

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