Villefranche-de-Rouergue. Blanc Aéro au cœur des débats des élus

  • Jean-Claude Carrié a présenté la délibération ajoutée en urgence pour Blanc Aéro.
    Jean-Claude Carrié a présenté la délibération ajoutée en urgence pour Blanc Aéro.
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GDM

Une délibération sur le rejet des effluents industriels de l’entreprise a suscité des questions lors de la séance de lundi.

C’est finalement une délibération rajoutée en urgence à l’ordre du jour du conseil municipal de lundi soir qui aura nourri le débat d’une séance bon enfant.

Toujours dans la grande salle de basket du gymnase Robert-Fabre, pour cause de Covid 19, les élus pouvant ainsi se tenir à distance les uns des autres. Sans forcément porter un masque. Ce dont s’est étonnée l’élue de la minorité, Véronique Roux. "Les élus ont un devoir d’exemplarité." Pour Pascale Combes- Cayla, la distanciation physique que permettait la salle suffisait.

Blanc Aéro Industrie

La délibération rajoutée concernait Blanc Aéro Industrie, la principale entreprise du Villefranchois. "Pour être en règle, une nouvelle convention relative au déversement des effluents industriels dans le réseau communal d’assainissement doit être signée. Sous peine de menace de fermeture de l’établissement", présentait le premier adjoint Jean-Claude Carrié.

Le pH (mesure de l’acidité ou la basicité d’une solution) des rejets, qui était compris entre 5,5 et 8, pourra désormais être admis jusqu’à 11.

Pour l’opposition, Anice Sassi soulevait la question environnementale. Laurent Tranier, lui, parlait d’un accompagnement de Blanc Aéro pour "aller vers des pratiques vertueuses". Jean-Sébastien Orcibal, très politique, lui répondait en s’adressant au "vice président sortant de la communauté de communes en charge de l’économie". Et pour Eric Cantournet, l’urgence est bien économique. Une seule abstention au moment du vote, celle d’Anice Sassi.

Sécurité

La création d’un poste d’Agent de surveillance de la voie publique (ASVP) valait aussi un débat. Rebondissant sur la délibération présentée par Carine Cuvelier, le maire évoquait son projet de réorganisation des services de la police municipale et des ASVP, avec rattachement de la brigade environnementale, pour le 1er octobre, et dont est chargé le nouveau patron de la police municipale, Thomas Broc. I

l évoquait aussi l’installation du poste de police municipal rue Camille-Roques, avec une livraison prévue début 2 021. "On attendra du concret et des résultats. Il n’y a plus place pour des déclarations d’intention", lui répondait Laurent Tranier, ayant auparavant fait part "d’un certain nombre de faits graves s’étant produits en ville depuis la fin du confinement. Cela demande des décisions fermes."

Après l’avoir assuré sur sa volonté d’obtenir des résultats, Jean-Sébastien Orcibal obtenait l’unanimité.

Au fil des dossiers

Les droits de terrasses sont exceptionnellement supprimés pour 2020, en soutien aux commerces concernés touchés par la crise de la Covid-19.

Jacques Andurand sera le correspondant défense de la commune. La Dotation de solidarité et de cohésion sociale s’est élevée en 2019 à 306 768 €, pour un montant d’actions de 2 101 737 €. La taxe locale sur la publicité extérieure augmentera de 1,5 %. Un poste d’ingénieur principal territorial est créé en prévision du départ à la retraite du responsable des finances et du conseil de gestion.

Conseillère déléguée au tourisme, Carine Parra a fait adopter les tarifs et le règlement intérieur du camping et de sa piscine.

La création d’un tarif location sociale a interpellé Françoise Mandrou-Taoubi.

Le transfert de ce camping, inséré dans le complexe sportif Henri-Lagarde, vers un autre lieu, fait partie des projets de Jean-Sébsatien Orcibal et son équipe. Tout comme des opérations de curetage dans la bastide, mais sans reconstruction.

Présentant une série de dossiers éligibles à l’opération façades (173 474 € de travaux subventions à 80 %, 40 % par la commune et 40 % par la région), Jean-Micel Bouyssié, adjoint à la politique de la ville, a laissé entendre une nouvelle stratégie pour la bastide.