Millau : les trois candidats lancés dans le sprint final

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  • Les trois candidats ont donné une ultime conférence de presse ce début de semaine..
    Les trois candidats ont donné une ultime conférence de presse ce début de semaine..
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À Millau, ils ont tenu leurs derniers points presse en ce début de semaine.

Ramondenc jette ses dernières forces. Le candidat aux 1 388 voix au premier tour (16,94 %) s’attarde sur l’aspect économique en cette dernière semaine de campagne. Fermetures de Conforama et La Halle, liquidation de Canat, annulation du Fipem... "Je suis inquiet", livre Philippe Ramondenc, qui plaide en faveur d’un "Plan Marshall en Sud-Aveyron". "Il faut aussi prendre en main le sujet de la rénovation de l’habitat, avec un plan d’urbanisation réfléchi."

L’attractivité du Mandarous, l’organisation d’un marché hebdomadaire, la nécessité pour la Région d’aider la formation... "Tous ces sujets nous confortent sur le fait que la ville doit être un chantier", insiste le candidat sans étiquette. La "propagande" "Millau ville propre" ? "Je leur ris au nez ! Dans certains quartiers, c’est le Kosovo. Ils mentent, c’est du foutage de gueule..."

Il lance également un dernier "cri d’alarme" sur l’hôpital, son cheval de bataille.

"Il va y avoir beaucoup de familles impactées. Nous, on va se battre jusqu’au bout pour maintenir l’hôpital à Millau. Je le répète : on peut agrandir cet hôpital. Il ne faut pas mentir aux gens sur cette fermeture programmée. On présentera des projets aux Millavois, par référendum s’il le faut."

Saint-Pierre à l’heure du bilan. Cette dernière ligne droite, Christophe Saint-Pierre l’aborde avec le sentiment du travail bien fait. Le maire sortant, sorti en tête au premier tour, a ressenti "une dynamique positive" autour de sa candidature dans cet entre deux tours, principalement sur sa page Facebook de campagne. "Il y a une forte consultation, note-t-il. Ce n’était pas gagné au départ. Globalement, je suis satisfait de notre campagne. J’espère qu’on a réussi à faire passer des messages. La question qui revient, c’est "Allez-vous pouvoir faire ce que vous avez promis avant la période Covid ?". Il a donc fallu rassurer la population."

Surtout, le candidat LR joue à fond la fameuse carte du "prime au sortant". Il a été aux affaires durant la crise, et il aurait tort de ne pas insister sur la capacité de son équipe sortante à être "opérationnelle tout de suite", pense-t-il. "Je veux rappeler l’importance du choix du second tour. Les électeurs doivent avoir un vote de raison. La notion de vote utile est encore plus importante aujourd’hui. Ce qui est certain, c’est que notre équipe aux affaires est capable de mettre très rapidement en place les mesures. On est prêts à développer nos projets immédiatement. Nous aurons une force d’efficacité dès le 29 juin."

Emmanuelle Gazel dévoile ses premières actions. Pour ce sprint final, Emmanuelle Gazel et ses colistiers dévoilent les trois propositions arrivées largement en tête de la consultation des accroche-boîtes aux lettres (plus de 1 300 réponses) et qui seront les premières actions. En tête, la préservation des emplois et la vitalité du cœur de ville. "Nous allons adhérer à Résilience pour faire partie du moteur et ne pas être dans le dernier wagon, explique la candidate socialiste. Et à tous les dispositifs de la Région, nous abonderons à hauteur de 3 € par habitant, comme les petites collectivités. Et nous proposerons le dégrèvement de la CFE." Deuxième axe : sécuriser 5 km d’itinéraires cyclables. "Le vélo est un marqueur fort de notre engagement pour l’écologie. La voiture reine en centre-ville, c’est fini", martèle Emmanuelle Gazel. Enfin, troisième priorité : trouver 50 jobs d’été et 20 services civiques. "La jeunesse reste une priorité. Et cela aidera aussi nos associations." Et de résumer le programme d’une équipe qui "a des valeurs et a fait une belle campagne" : "Une autre vision de développement pour la ville, avec la qualité de vie et un avenir raisonné. Ne pas être dans le toujours plus : plus de béton, plus d’impôts et plus de dette."

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