Villefranche-de-Panat. Municipales : l’équipe du docteur Vimini rentre en force à la mairie

  • Michel Vimini, futur maire de la commune.
    Michel Vimini, futur maire de la commune.
Publié le
CORRESPONDANT

La victoire du docteur Vimini n’a sûrement rien d’anecdotique. Loin s’en faut. Elle pourrait même être qualifiée de resplendissante. Car elle est belle ! Sur 15 sièges à pourvoir, le docteur et son équipe en obtiennent 13, ce qui les dote d’une majorité inoxydable et les installent tous dans un bon fauteuil. Depuis le 1er janvier le docteur Michel Vimini avait cessé d’exercer son métier de médecin généraliste, en faisant valoir ses droits à la retraite. Lorgnant déjà la mairie, et élu dès le 1er tour, il espérait donc poser son stéthoscope et accrocher sa blouse au fil du temps pour vaquer à ses occupations électorales. Et le Covid-19 est passé par là, le confinement, la peur parfois des villageois, leur attente... Il fallait les rassurer, les soigner. Michel Vimini a donc rejoint la mobilisation générale. Homme dévoué, le métier chevillé au cœur, on le vit alors de maison en chevet, ici et là, battre le bourg et la campagne... Une attitude que ses adversaires qualifieront d’opportuniste. Il est probable que le rôle central tenu par ce médecin durant cette profonde crise sanitaire aura servi à asseoir cette victoire annoncée du second tour. Mais les seules manœuvres qu’il convenait de déjouer à ces cruciaux moments-là étaient celles du virus, toutes les autres restant subalternes ! Les Panatois se passionnent toujours autant pour les élections municipales dans cette petite commune de 717 âmes. Le taux de participation avoisinait encore les 84 % lors de ce second tour. Aussi, avec autant de prétendants et l’utilisation hardie du panachage, les urnes ne révélèrent le fond de leur pensée que tardivement. Dans une ambiance studieuse et inquiète, l’ouverture des plis a commencé à 18 heures pour se terminer vers 22 heures. C’est dire ! Derrière donc cette vague d’élus déclenchée par le docteur, 2 sièges étaient encore à pourvoir. Jean Fabre de Morlhon, tète de liste, adjoint sortant, et Yves Galtier, les occuperont. Reste la liste conduite par Yves Monteillet, entièrement retoquée... Ce piètre score a de quoi interroger tant ce leader associatif était engagé, dévoué... Forte de six conseillers sortants, son équipe revendiquait l’action municipale de ces dernières années et son prolongement. Le désir de changement l’aura balayée. Ce désaveu peut paraître cinglant, voire injuste. Mais c’est la loi. On la connaît. S’ils étaient 44 sur cette dernière ligne droite, selon la formule désormais consacrée il y eut donc beaucoup d’appelés, mais moins d’élus !