Rodez : Arcadie en redressement judiciaire et plan de cession à l'étude

Le groupe Arcadie Sud-Ouest, dont le siège est aux abattoirs d’Arsac, à Sainte-Radegonde, a annoncé dans un communiqué avoir sollicité la protection du tribunal de commerce de Montpellier. Cette protection prend pour l’heure la forme d’un redressement judiciaire. Le groupe, par ailleurs, espère finaliser un plan de cession avant la fin de l’été.
Les difficultés d’Arcadie sont essentiellement liées à la conjoncture, avec une baisse marquée de la consommation de viande «qui s’est brusquement dégradée sous l’impact de la crise de la Covid-19 avec la fermeture des restaurants et l’arrêt de la restauration hors domicile. Une partie importante du chiffre d’affaires n’a pas pu être réalisée sur une période déterminante pour le commerce de viande et notamment les fêtes de Pâques», explique le groupe dans un communiqué. 

Ouverture du capital

«Des solutions ont été recherchées dès le début du confinement», et parmi elles, la piste d’une ouverture du capital étudiée parmi les nombreux schémas proposés par les actionnaires. «D’importants acteurs du secteur se sont intéressés au dossier et pourraient prochainement émettre une offre», précise ainsi le communiqué.

Un millier d’emplois concernés

Le tribunal de commerce de Montpellier a nommé deux administrateurs judiciaires, afin d’étudier le ou les partenaires potentiels ainsi que «les meilleures solutions de préservation des activités et des emplois». L’objectif est de finaliser un plan de cession avant la fin de l’été. Pendant la procédure, «l’activité continue comme à l’accoutumée» et les «salaires sont payés», assure Arcadie Sud-Ouest.
Le groupe, fort de 1 006 salariés est présent non seulement à Rodez et à Sainte-Geneviève mais aussi notamment à Auch, Montauban, Cahors, Tarbes, Gramat... 
La structure ruthénoise emploie ainsi près de 200 salariés, hors personnel administratif.