Sévérac d'Aveyron : le "Bracelet du Berger", la force du symbole
Il y a le couteau de Laguiole. Pour Cédric et Olivier (on se contentera des prénoms par souci de discrétion des deux personnages), il y a aussi le "Bracelet du Berger", imaginé, créé et réalisé par leurs soins à Sévérac. C’est comme ça que ces deux-là imaginent leur production : dans la symbolique. Dans une symbolique qui associe leur bijou à l’Aveyron, aux notions de famille, de travail, d’honneur. Il se veut selon eux le "symbole de la force des éléments, des traditions des hommes et des femmes qui ont façonné les paysages aveyronnais".
"Nos clients, expliquent Cédric et Olivier, qui sont aussi bien des hommes que des femmes, sont en quête d’Aveyron. C’est pour cela qu’avec nos bracelets et nos pendentifs on se situe sur le terrain du symbole. Sans se montrer trop prétentieux, on considère que nos bijoux sont devenus une référence." Cette "référence" est née en janvier 2015 avec la rencontre de Cédric et Olivier et le partage d’une même passion.
Inspiré du travail des couteliers de Laguiole, le "Bracelet du Berger" est fabriqué en acier chirurgical, en essences de bois, avec incrustation de la corne de l’Aubrac, le tout orné de la Croix du Berger. Chaque pièce est unique. Pas de production à la chaîne, non, mais une fabrication qui reste purement artisanale.
"Nous souhaitons rester fidèles au temps choisi, explique Olivier. Hors de question de travailler à flux tendu. Ce serait contraire à notre démarche, qui est de fabriquer nos bijoux par envie, par passion. Si nous avons des projets de développement, ils devront s’inscrire dans ce qui fait notre marque de fabrique depuis le début de cette aventure. L’idée était de partir doucement, sereinement, de s’inscrire dans la durée. Pour l’heure, ça marche plutôt bien."
Le "Bracelet du Berger" est exclusivement distribué par des bijoutiers du département, de Rodez à Millau, de Decazeville à Villefranche-de-Rouergue, avec quelques incartades en Lozère. Les deux concepteurs s’attachent également à être présents sur les salons où il faut être, comme Bercy. Jusqu’ici, les choix de Cédric et Olivier ont été payants et leur travail d’orfèvres est désormais reconnu comme un symbole de l’identité aveyronnaise.
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